Mark Zuckerberg est aujourd’hui une voix qui compte et qui est entendue lorsqu’elle veut se faire entendre. En publiant un message sur sa page Facebook, le réseau qu’il a fondé et qu’il dirige, Zuckerberg savait qu’il n’allait pas être ignoré. Ainsi il affirme être inquiet du tour que prennent les évènements aux États-Unis par rapport à Internet et sa surveillance. Cette charge fait suite à la révélation selon laquelle les USA exploitent de fausses pages Facebook pour diffuser des malwares visant à espionner les internautes. Si cette affirmation a été immédiatement démentie par les services secrets, elle fait tout de même tâche d’huile.
Reste que Mark Zuckerberg n’est pas tendre avec son gouvernement, affirmant que celui-ci avait pour vocation d’être « un champion d’Internet et non une menace ! Il doit être plus transparent sur ses actions au risque de voir le peuple imaginer le pire. Nous avons besoin d’un Internet fort, mais qui doit aussi être sécurisé. Lorsque nous travaillons pour améliorer la sécurité de notre réseau, c’est pour vous protéger des criminels, pas de notre propre gouvernement ! »
Mark Zuckerberg ajoute avoir discuté avec le président Obama qui ne l’a pas convaincu. C’est ainsi qu’il explique qu’il faudra encore du temps avant la mise en œuvre d’une vraie réforme, et que d’ici là les utilisateurs doivent se mobiliser pour soutenir l’Internet qu’ils veulent demain.
