Zynga et Facebook font chambre à part

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facebook.jpgOn le sait depuis plusieurs mois, les choses ne vont pas bien pour Zynga, l’éditeur de Farmville. Depuis l’entrée en bourse de l’éditeur, l’action a effectué une course que l’on peut qualifier de chute libre. En plus de ça, on a des dirigeants qui ont mis les bouts et évidemment, un plan de licenciement. Ça, on le savait déjà. Mais il y a une conséquence directe à cette avalanche de problème qui ne va pas arranger la situation.

Facebook et Zynga vont cesser d’être des partenaires privilégiés. De son côté, la firme de Zuckerberg pourra développer ses propres jeux et Zynga ne sera plus contraint à l’exclusivité. Mais ne pourra plus bénéficier de l’immense base de données d’identifiants des joueurs.

Mais ce qui reste quand même cocasse dans cette histoire, c’est que Facebook boude Zynga principalement pour la chute des actions. Et bien que l’action de Zuckerberg remonte depuis un mois, on ne peut pas dire que la mise sur le marché des actions Facebook ait été un franc succès, passant de 37 dollars environ à son introduction à 26 aujourd’hui, avec un prix alarmant à 18 dollars durant le mois d’aout, ce qui nous donné un joli -50% en trois mois.

Zynga a fait un plongeon qui ne semble malheureusement pas s’inverser. Les brokers visaient les 14 dollars en février ; l’action est aujourd’hui à 2,6 dollars. Je vous laisse faire la règle de trois.

Bref, cette histoire qui se terminera sans doute par des centaines de pertes d’empli, arrêtons de nous voiler la face, reste tout de même un exemple à méditer. Sur le maroilles qui dit au camembert « tu pues et tes actions se sont vraiment trop effondrées pour que je ne te snobe pas » mais également sur l’indépendance de certains éditeurs.

Le gros mystère de cette histoire reste tout de même de savoir comment un jeu aussi pauvre que Farmville a pu devenir un jour aussi important…

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