Samsung UE40D6500 : le design à la carte

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Le Samsung UE40D6500 est disponible en plusieurs versions, du UE40D6500 au UE40D6530. Techniquement, tous ces écrans se valent. C’est un choix de design, de couleur de cadre et de forme de pied. Mais fondamentalement, c’est un 40 pouces moyen et pas trop cher.

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Le Samsung UE40D6500 est téléviseur LCD/LED plutôt correct. Le prix de vente est aujourd’hui de 800 euros. Pour un écran 3D au design à la carte, c’est relativement abordable.

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Design et finition

Il s’agit ici du milieu de gamme du constructeur coréen. Pour autant, on n’est pas si loin de ce que peut offrir un Samsung UE46D7000 ou un UE46D8000. La coque est fine mais les bords en plexiglas sont un peu plus épais que sur les modèles plus chers. Et alors ? L’écran reste agréable à regarder, même éteint.

Côté design d’ailleurs, vous avez le choix de la finition. Il s’agit juste de sélectionner la référence qui vous convient.

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Personnellement, on a une préférence pour les pieds en croix. Même si c’est du plastique chromé, c’est un peu plus élégant que la plaque noire habituelle.

Ergonomie

Il n’y a pas grand-chose à redire sur l’ergonomie de ce modèle. Le système de menu est relativement standard. Mais on apprécie tout de même sa bonne réactivité et sa clarté.

Equipement

La connectique est elle aussi assez luxueuse. Surtout, Samsung n’a pas lésiné sur la partie Internet TV. On retrouve ici le portail Internet @TV ainsi que les multiples applications Samsung Apps. Au passage, Angry Birds ne devrait pas tarder à débarquer sur le portail Samsung. Le DLNA est de la partie et on peut connecter un disque dur en USB ou une clé pour enregistrer vos émissions préférées. A noter que le lecteur multimédia intégré fonctionne bien puisque les formats HD passent, y compris en mkv, exception faite des sous-titres, comme d’habitude.

Consommation

La consommation du Samsung UE40D6500 est correcte, sans être exceptionnelle. Ce n’est pas exactement un téléviseur écologique, mais ses 81W sont tout de même appréciables. En veille, l’écran consomme 0,1W ce qui est déjà nettement plus attrayant par rapport à la concurrence.

tablo11.jpgLe Samsung UE40D6500 est dans la droite lignée des écrans de la marque question colorimétrie. Il est réglé pour délivrer une image qui claque. Oui mais voilà, si ça marche forcément bien en magasin, une fois l’écran à la maison, c’est une autre histoire. Les couleurs délivrées par l’appareil sont belles mais nous avons trouvé un manque de précision assez flagrant, avec notamment des tons chair un peu trop froids. Même en « chaud 2 », la température a été mesurée à 7000K.

Pour rappel, ce graphique donne la différence entre la nuance de couleur désirée et celle réellement affichée.

– Si DeltaE > 3, alors la couleur affichée est sensiblement différente de celle exigée, cet écart pourra être perçu par l’utilisateur.
– Si DeltaE tablo12.jpg

Nous avons vraiment apprécié le contraste, mesuré à plus de 2700 :1. C’est exceptionnel dans cette gamme de prix, d’autant que la luminosité moyenne de l’appareil reste élevée.

Passé au Gretag Eye-one Display 2, l’écran montre qu’il respecte suffisamment bien le standard en vigueur. Les grincheux auront raison de constater un léger écart dans le rouge et dans le vert toutefois.

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Le gammut représente la richesse des couleurs affichées. Les coins du triangle sont les couleurs primaires (en synthèse additive, bien sûr). Ainsi, la surface du triangle représente l’ensemble des couleurs affichables en combinant les trois teintes primaires avec plus ou moins d’intensité pour chacune d’entre elles. Donc plus la surface du triangle est étendue, plus les couleurs sont riches.

Uniformité spatiale

Nous avons mesuré l’uniformité de cet écran:

Nous réglons la dalle sur 50 % de luminosité, 50 % de contraste et nous mesurons l’uniformité de l’éclairage dans une image blanche quadrillée en 64 zones de taille égale : le point le plus lumineux est considéré comme le point 100 %, la valeur du noir précédemment mesurée est considérée comme 0 %, les autres valeurs mesurées sont étalées ensuite.

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Le Samsung UE40D6500 offre une uniformité des plus moyennes. Nous avons constaté pas mal de tâches sur fond sombre et malheureusement, il n’y a rien à faire. C’est un classique problème de clouding.Samsung-UE40D6500_2.jpg

Le Samsung UE40D6500 n’offre pas une réactivité fantastique. C’est bien dommage car sa compatibilité 3D aurait pu en faire un candidat parfait pour les amateurs de jeu vidéo.

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Pour rappel, encore une fois :

Cette courbe recense les différentes valeurs de latence en fonction du niveau de gris à atteindre. Une alternance noir-blanc se traduit sur la courbe par un point avec l’abscisse 255, une alternance noir-gris donne un point à 125 d’abscisse tandis qu’une alternance noir-gris foncé affiche 50, etc. La latence officielle ISO spécifiée par le constructeur ne concerne que les transitions noir/blanc (0/255).

Dans la pratique

Qualité vidéo
La dalle brillante pénalise fortement le visionnage des films en pleine journée et le clouding est assez présent. Les couleurs délivrées par l’appareil sont belles mais pas assez précises à notre goût. Seul problème, le « motion flow » LED ne semble pas complètement désactivable et c’est un souci car il crée tout de même beaucoup d’artefacts derrière les objets en déplacement. Et même sur « Off » leur présence est indéniable. C’est un choix technologique difficilement acceptable.

Définition
En HD, on profite d’images nettes et précises à souhait et le contraste est vraiment agréable. En définition standard, c’est moins bon hélas. La mise à l’échelle reste moyenne. Les contours des objets et personnages sont flous mais les textures sont propres.

3D
En 3D, ce n’est pas aussi bon. Nous regrettons la présence d’un crosstalk assez évident même si les sensations de profondeur et de jaillissement sont bien là. Les lunettes ne sont d’ailleurs pas fournies. Si vous n’avez pas de Blu-ray 3D, vous pouvez utiliser la conversion 2D/3D mais elle est tout à fait anecdotique. Dans ce domaine, les écrans plasmas comme le Panasonic TX-P42VT30(https://www.erenumerique.fr/panasonic_tx_p42vt30_le_meilleur_du_plasma-article-1074-1.html) restent les maîtres incontestés.

Jeu vidéo
Le téléviseur s’en sort bien. C’est jouable. Mais on a vu bien mieux.

Mode PC
En HDMI, on atteint la résolution native sans problème. L’image est parfaitement lisible, aucune perte de définition n’est à déplorer.

Qualité sonore
Samsung n’a jamais été très fort sur la partie audio. Mais il y a du mieux. L’appareil dispose de bien peu de coffre avec une coque d’à peine trois centimètres d’épaisseur. Les basses sont donc plutôt discrètes mais dans l’ensemble la spatialisation est plutôt bonne.

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Samsung UE40D6500 : aurait pu mieux faire

Le Samsung UE40D6500 n’est pas un mauvais téléviseur, loin de là. Mais on ne peut s’empêcher de penser qu’il y a là un beau gâchis. L’écran aurait pu être mieux réglé et la dalle aurait pu être mieux choisie. En plein jour, la dalle brillante gêne. Dans l’obscurité, c’est le clouding qui prédomine. On aurait préféré un autre choix. Et c’est d’autant plus dommage que pour le reste l’appareil se montre performant, notamment en HD.

Retrouvez tous nos TV LCD / Plasma en test dans nos pages.

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8/10

Les Plus

  • Contraste
  • Design

Les Moins

  • Couleurs un peu froides
  • Dalle brillante

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