Apple Watch : une montre connectée comme preuve d’un meurtre en Australie ?

Les données contenues dans l’Apple Watch d’une personne assassinée en Australie ont permis d’y voir plus clair dans cette affaire non élucidée. Plus précisément, il s’agit du rythme cardiaque relevé par la montre connectée.

Oui, les données personnelles, comme celles récoltées par les smartwatch, peuvent porter atteinte à la vie privée des utilisateurs. Mais visiblement, elles peuvent aussi servir à résoudre un meurtre. La preuve avec cette Apple Watch : la montre connectée à permis d’élucider un meurtre datant de 2016.

L’ Apple Watch de la victime inculpe l’une des suspectes

Les faits remontent à 2016. Myrna Nilsson est retrouvée morte chez elle, alors qu’elle portait une Apple Watch. Lors de l’enquête, Caroline Nilsson, la belle-fille de la victime déclare à la police que Myrna avait été suivie par des individus jusqu’à chez elle, avant d’être ligotée puis assassinée aux alentours de 22h10, moment de la fuite remarquée des individus. Caroline Nilsson précise n’avoir rien entendu à l’altercation et être ensuite sortie de la maison en état de choc.

Une version des faits contredite par les données de l’ Apple Watch. Grâce à la surveillance cardiaque appliquée par la montre connectée, l’heure exacte du décès a pu être déterminée, soit vers 18h45. « Elle est sortie de la maison après 22h et, si l’Apple Watch est acceptée comme preuve, c’est plus de trois heures après l’attaque. C’est suffisant pour maquiller la scène, nettoyer et se débarrasser des vêtements tachés de sang », explique la procureure Carmen Matteo. La technologie de la smartwatch inculpe donc totalement la belle-fille de la victime.

Si Caroline Dela Rose Nilsson était suspectée depuis le début, la police n’a pu l’arrêter que récemment grâce à la smartwatch. Ce n’est pas la première fois qu’une montre connectée comme l’ Apple Watch pourrait servir dans la résolution d’un meurtre.  Le verdict de cette enquête sera donné en juin.