Darty / FNAC / Conforma : le yoyo

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La guerre est réellement ouverte entre la FNAC et Conforama pour le rachat de Darty. Si les enchères montent de plus en plus, un nouveau joueur arrive : les syndicats.

L’arrivée de Vivendi dans le capital de la FNAC peu avant la mi-avril a permis à cette dernière de relancer la guerre pour le rachat de Darty. Si ce rachat paraissait simple au début, il s’est bien compliqué par la suite.

Les syndicats donnent leur avis

En septembre, il était clair que la FNAC allait racheter Darty après des négociations finies et l’accord de principe de Darty. Mais c’était sans compter sur l’arrivée de Conforama dans la partie.

Ce dernier avait fait une offre qui, elle aussi, semblait définitive, mais avec l’arrivée de Vivendi dans son capital, La FNAC a trouvé de nouvelles ressources financières pour relancer les offres. Ainsi, le 20 avril, Conforama offrait 138 pennies par action (Darty est cotée à Londres), puis le 21 avril, les annonces se succèdent en quelques heures :
– 145 pennies par action de la part de la FNAC
– 150 pennies par action de la part de Conforama
– 153 pennies par action de la part de la FNAC
– 160 pennies par action de la part de Conforama

Avec cette dernière offre, l’action de Darty a gagné 18 % et l’ensemble et valorisé à près de 1,1 milliard d’euros contre 865 millions le mois dernier.

Mais voilà, dans cette bataille financière, les organisations syndicales de Darty (CAT, CFE-CGC, CGT, CFGT, CFTC et FO) viennent d’arriver pour dire ce qu’ils pensent. Et c’est la FNAC qui trinque. En effet, dans une déclaration commune, les syndicats déclarent que « le surendettement des deux enseignes Fnac – Darty fait porter un risque lourd sur la capacité de remboursement de la dette et que les « synergies annoncées » devant conduire à une économie de 135 millions d’euros, ne pourront se faire sans une réduction dramatique de la masse salariale. Plus de 3000 salariés pourraient être impactés par la perte de leur emploi, et une quinzaine de magasins parisiens concernés par la décision de l’Autorité de la concurrence ». La lettre est conclue par un rejet de l’offre et des propositions de la FNAC et avec un penchant ouvertement annoncé pour Conforama qui semble être « plus en phase avec les attentes du personnel ».

Si la dernière offre en date est de Conforama, la réponse de la FNAC est attendue.

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1 commentaire

  1. « une quinzaine de magasins parisiens concernés » allez moi ça me dérange pas. si les licencier et les magasin fermé ne sont que parisien… je vois pas ou est le problème. combien y en restera ? 25 ? tant qu’y en a un par ville c’est se qui importe. le confort des parigos on s’en tape .

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