Un employé du groupe Huawei est licencié après avoir été arrêté en Pologne pour espionnage

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Le groupe chinois Huawei a annoncé le week-end dernier avoir licencié un de ses salariés qui avait été arrêté en Pologne pour raison d’espionnage.

Un employé du groupe Huawei est licencié arrêté en Pologne pour espionnage
Huawei

Le groupe Huawei a très rapidement renvoyé son employé arrêté en Pologne pour espionnage afin de prendre rapidement ses distances avec la commission de ces faits qui fait suite à des mises à l’index de ce géant chinois dans de nombreux pays.

Ce Polonais était, selon la télévision publique de ce pays, un conseiller de la filiale polonaise du groupe Orange. Il semblerait que ce soit un ancien sous-directeur du département de la sécurité de l’information.

Des faits d’espionnage qui n’ont aucun rapport avec la compagnie Huawei

Le groupe Huawei a très rapidement affirmé dans un communiqué que “les actions présumées” du salarié qui a été appréhendé mardi en Pologne “n’ont pas de rapport avec la compagnie” et a expliqué qu’ “en conformité avec les termes et les conditions du contrat de travail, nous avons pris cette décision parce que l’incident en question a discrédité Huawei”.

Le groupe Huawei est déjà dans une affaire judiciaire, se défend

Le groupe chinois Huawei qui est au cœur d’une affaire judiciaire mais non pas en lien avec l’espionnage économique, tient à se défendre sur cette nouvelle affaire et déclare ainsi « Huawei se soumet à toutes les lois et à toutes les réglementations en vigueur dans les pays où il opère et nous demandons que tous nos employés respectent les lois et les réglementations dans les pays où ils sont basés ». Ces affaires ont d’ailleurs affaibli les étroites relations entre Pékin et Washington.

Une première affaire judiciaire assez délicate

Le mois dernier, et plus précisément le premier décembre 2018, une des responsables du géant chinois Huawei, dénommée Meng Wanzhou, a été appréhendée au Canada sur demande des agents des États-Unis. Cette responsable était d’ailleurs la fille du fondateur de la société ce qui a rendu les choses d’autant plus complexes et délicates. Les États-Unis ont de ce fait, demandé l’extradition au motif d’un soupçon de complicité de fraude dans le but de pouvoir contrecarrer les sanctions contre l’Iran.

Depuis ces faits, 13 Canadiens ont été incarcérés en Chine. 8 ont pu être libérés d’après le Ministère canadien des affaires étrangères qui a communiqué cette information le 4 janvier 2019.

Une affaire d’espionnage qui n’est pas la première pour le groupe Huawei

Le géant chinois a déjà connu des affaires de soupçons d’espionnage dans plusieurs pays qui lui ont d’ailleurs interdit de lancer un réseau 5G. Ce sont notamment les États-Unis, l’Australie et le Japon.

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