Facebook : ses règles de modération internes révélées

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Le New York Times révèle des secrets concernant la plateforme Facebook et ses règles de modération obscures. Celles-ci sont obsolètes, décevantes et ne prennent même pas en compte les situations politiques de certains pays.

Facebook : ses règles de modération internes révélées
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Le journal a eu accès à un book de plus de 1400 pages et a appris des détails inconnus du grand public. Critiqué pour son manque de transparence, Facebook l’est aussi pour ses choix de modération d’après L’ONU. Dans le cadre d’une mission d’information sur les droits humains, l’organisation avait accusé la plateforme d’avoir joué un rôle déterminant dans la propagation de messages haineux contre un groupe ethnique musulman de Birmanie.

Drôle de modération de la part de Facebook

Au vu des besoins de la société en modération, on pourrait croire que Facebook a les moyens d’embaucher le personnel qu’il faut. Or celle-ci passe avant tout par des sociétés externes étrangères. Plusieurs enquêtes pointent du doigt les conditions de travail difficiles de ces modérateurs débordés par la pénibilité et le volume de travail.

Après une formation de deux semaines et des manuels conçus par les dirigeants de Facebook à apprendre par cœur, les modérateurs doivent examiner des milliers de rapports avec pour certains à peine 15 secondes de réflexion. Un travail complexe et ingrat qui stresserait à outrance ces employés.

Facebook contrôle les contenus une fois qu’ils sont postés et signalés. Une explication sur le temps de retrait des contenus indésirables qui semble être logique pour les dirigeants de la plateforme. La logique du réseau social est souvent surprenante à la lecture de ce book. À titre d’exemple : il est interdit de souhaiter la mort de Trump qui représente un état ou bien certains journalistes qui sont des catégories de personnes protégées. L’entreprise va donc censurer des menaces de mort mais selon les intentions des utilisateurs. Les modérateurs seront plus « gentils » avec une personne qui passe ses nerfs et pas du tout pour celles qui ont une cible particulière dans le viseur.

Censure ou modération

Ces dernières années, la censure by Facebook a surpris de nombreux utilisateurs. Entre celle du tableau « L’origine du monde « de Gustave Courbet ou le portrait de Trump et d’un micro pénis de l’artiste Illma Gore, quelques centaines de personnes se sont insurgés en parlant de dictature ou de ne plus avoir droit à la liberté d’expression. Sentiment encore plus violent, suite à la diffusion sur YouTube, d’une vidéo de Paul Logan qui se filmait assit près d’en cadavre dans la forêt des Suicidés au Japon. Celle-ci n’a pas était enlevée par YouTube mais pas celui qui l’avait posté. Tout simplement parce que l’IA de YouTube ne trouve pas aberrant qu’un cadavre se trouve à cet endroit-là alors qu’un humain aurait vu les choses différemment.

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Se positionnant contre un acteur mondial dans le dialogue entres les individus, avec ses règles, Facebook dispose d’un contrôle complet sur ce qu’il se passe sue sa plateforme. Or, jusqu’où la censure peut-elle aller ? Le problème étant que Facebook est avant tout un réseau social et qu’il ne s’agit pas de son rôle. Malgré tout ce qui a était mis en place, la plateforme est dépassée par son influence et se transforme de plus en plus en modérateur politique avec un pouvoir immense. La question est de savoir : où s’arrête la modération et où commence la censure ?

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