Football et big data font bon ménage

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Aujourd’hui, le football ne peut plus se séparer du big data. Grâce aux données cumulées pendant les matchs et les entraînements, les entraîneurs ont toutes les clés en main pour élaborer des stratégies plus efficaces.

Football et big data font bon ménage
Deschamps et Mbappe

Peut-être avez-vous regardé le documentaire de TF1 sur l’épopée des Bleus en Russie. Après le match contre l’Australie, Didier Deschamps remonte les bretelles de ses joueurs et en particulier celles de Kylian Mbappé. Il lui donne alors des statistiques, notamment des chiffres concernant les courses à haute intensité. Voici des données que l’on n’a pas l’habitude d’entendre et pour cause, elles proviennent d’un nouveau dispositif mis en place par la FIFA. Le big data prend une place de plus en plus importante, on vous explique.

Le football du XXIe siècle est celui des statistiques et du big data

La plupart des équipes professionnelles utilisent de façon très poussée les statistiques et pas seulement durant les matchs. Aujourd’hui, la majorité des joueurs s’entraînent avec des capteurs calés dans leurs chasubles pour enregistrer un grand nombre de données, le tout sous l’œil de drones pour analyser les mouvements sur le terrain. Les entraîneurs analysent cela avec les données des matchs pour faire évoluer leurs tactiques et leurs conseils.

La FIFA accompagne ce progrès

Si ces données sont d’ordinaires en matchs fournies par les différentes ligues professionnelles, la Coupe du monde, elle, est régie par la FIFA. La fédération internationale se devait de suivre le mouvement, elle a donc fourni à chacune des équipes des données en direct via des tablettes fournies aux différents staffs. Les données sont si exactes qu’elles analysent les mouvements d’un joueur 25 fois par seconde.

Le football à l’heure des big data

Comme l’explique 1&1, le big data est constitué de mégadonnées voire données massives complexes que les machines vont traiter et analyser. Le football en fait aujourd’hui clairement l’usage. En analysant 25 fois par seconde les mouvements d’un joueur, le nombre de données transmises est énorme, ces données sont traitées par des logiciels pour devenir des données utilisables par les entraîneurs. C’est ainsi qu’au final, Didier Deschamps est capable de dire à Kylian Mbappé comment et pourquoi ses efforts ont été insuffisants face à l’Australie.

EA Sports et le jeu FIFA 18 avaient prédit la victoire des Bleus, ils devaient certainement se douter du travail méticuleux de Didier Deschamps et du big data !

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