Instagram : miam, c’est bon la craie !

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Jan 3, 2019

Alors on sait bien que l’on peut trouver tout et n’importe quoi sur Internet, et même sur Instagram, mais des femmes qui mangent des craies…

Instagram : miam, c'est bon la craie — Une youtubeuse qui se régale

Vous voyez cette sensation, lorsque vous êtes sûr d’avoir tout vu sur la toile, et qu’une vidéo arrive encore à vous surprendre ? Il est fort probable que ces courtes vidéos puissent vous faire ressentir cela.

Instagram : l’armée du calcaire

Qui n’a jamais rêvé d’une escalope de craie à la milanaise ? Certainement pas cette majorité de femmes provenant de Russie. Alors cette nouveauté sensorielle qui risque de perdurer en 2019 y est pour quelque chose : l’ASMR (antonomous sensory meridian response). Ce procédé bien connu désormais qui fait déclencher des sensations à partir d’une simple vidéo ou d’un bruit. C’est pas moins de 5,3 millions de posts taggés avec le hashtag #ASMR. Alors on connaissait l’ASMR plutôt satisfaisant avec des vidéos qui procure un sentiment de plaisir et de satisfaction (rien de sexuel) mais apparemment un nouveau type d’ASMR se développe. En effet, des gens se filment en train de « déguster » des craies. Oui, les mêmes craies que votre professeur essayait de vous lancer au fond de la classe, avec ce sentiment de malaise lorsqu’il touchait le camarade d’à côté. Alors tous types de craies y passent : en bâtonnet, en bloc, rouge, noir, rose, bref, ils n’hésitent pas à avaler le contenu.

https://www.instagram.com/p/BsGlyDjlqCx/

Et bon appétit bien sûr

Le but ? Bien évidemment attirer un maximum de personne et par défaut générer un grand nombre de vues. Mais, pour les internautes les plus extrêmes, aucune hésitation : ils mangent littéralement la craie. Cela peut amener quelques questions de santé. Alors on peut aussi indéniablement lier ça avec le pica, qui est le simple fait d’ingurgiter des aliments qui n’en sont pas, tels que du papier, du sable, etc. Plusieurs youtubeuses ont avoué être touchées par le syndrome, même si on se doute bien qu’elles lient l’utile au « m’as-tu vu ».