Le hi-tech au juste prix

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Même si c’est notre passion, il n’en demeure pas moins qu’en temps de crise il faut souvent revoir son budget à la baisse. Contrairement à d’autres domaines, celui du hi-tech est plutôt bien loti pour faire des économies car une concurrence féroce a pour effet que les prix sont réellement bas dans l’absolu.

ouverture_2.jpgLa bonne affaire est toujours possible. En revanche, cela implique que généralement la qualité baisse avec le prix, à tel point que souvent un investissement trop modéré ne fait guère sens au regard du peu de plaisir procuré. Certains vont se contenter d’un téléviseur à 200 euros même si on peine à y distinguer le héros de l’héroïne tant l’image est dégradée mais si vous lisez nos lignes, on peut partir du principe que vous êtes sensible à la qualité. Il s’agit donc de trouver le bon rapport performances/prix, celui qui peut prétendre à la qualité sans se ruiner. En prenant ce critère comme principale motivation d’achat, on s’aperçoit justement qu’en hi-tech plus cher ne signifie pas forcément meilleur, même si dans l’absolu ce n’est pas faux. Nous avons donc essayé de trouver pour chaque type de produit le meilleur rapport qualité/prix. Évidemment, nous ne pouvons que comparer ce que nous avons testé, cela va de soi. Il est certains que d’autres bonnes affaires existent mais nous ne pouvons nous porter garant que pour celles que nous avons eues entre les mains. Pour l’indication des prix, nous n’avons pas retenu ce que conseille le fabricant comme à l’accoutumée mais ce que l’on pouvait trouver sur le Web au moment d’écrire ces lignes. Pour ceux qui ne trouvent pas leur bonheur dans les appareils proposés ici, nous vous prodiguons également quelques conseils sur l’évaluation d’un produit en magasin. Enfin, nous avons volontairement laissé de côté les smartphones car avec les subventions des opérateurs, le prix initial ne détermine pas la meilleure offre.

Le téléviseur

Un téléviseur de qualité pour 500 euros, c’est possible et ça l’est même sans trop de compromis.
Pour celui qui est à l’affut du meilleur rapport qualité/prix, la taille d‘un mètre sera le bon choix. En-dessous, c’est petit et surtout la qualité n’est plus une préoccupation première des fabricants. Il faut donc investir quasiment autant qu’en 40/42 pouces pour avoir une image de qualité. Un mètre, c’est selon nous la taille idéale pour qui veut maîtriser son budget. À trois mètres de distance, l’immersion est déjà plus qu’acceptable et on retrouve toutes les technologies utilisées dans les modèles haut de gamme ainsi que dans les tailles plus grandes encore. Associés à un lecteur Blu-ray et même avec la TNT en HD, les trois écrans de cette sélection affichent une bien belle image. Le choix entre nos deux candidats en LCD se fera surtout sur votre volonté à opter pour une marque moins connue. Même le home cinéma est possible sans se ruiner. Certes le plasma de Panasonic devra être utilisé dans la pénombre et il consomme beaucoup mais en HD et en 3D, l’image est exceptionnelle, quasiment au niveau de ce qui se paye généralement le double.

Comment choisir ?

Si vous ne trouvez pas ce que vous cherchez dans nos colonnes, voici quelques astuces pour repérer la bonne affaire en magasin. Ne vous laissez pas abuser par les caractéristiques fantasques avancées par les constructeurs. Disons que seul le passage à 100 ou 200 Hz apporte le plus souvent une amélioration de la fluidité. Pour le reste, il faut juger avec ses yeux. Commencez par vous munir d’une clef USB qui contient deux fichiers vidéo que vous connaissez bien. Un en définition standard et un en HD. La plupart des téléviseurs actuels disposent d’une prise USB et sont capables de lire du DivX. Demandez la télécommande et optez pour le préréglage cinéma avant de regarder vos vidéos. Dans les zones sombres, qu’en est-il du noir ? Y arrive-t-on par un dégradé, est-il vraiment noir ? Les couleurs semblent-elles fidèles ? La peau humaine permet de le voir facilement. Reste à juger de la netteté en HD comme en SD. Si l’image vous parait bonne, vous pouvez envisager l‘achat. Privilégiez aussi toujours une dalle mate sans vitre pour éviter les reflets.

Funai LED40-H9825M : LED et contraste

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Ce 40 pouces à rétro-éclairage LED affiche un rapport qualité/prix quasi imbattable. Il intègre ainsi une dalle 100 Hz de grande qualité et nous avons mesuré le contraste à presque 5 000 :1, c’est vraiment beaucoup. De même, il offre des couleurs d’une fidélité surprenante. Pour cela, il convient de passer en mode film et de positionner la température des couleurs sur chaud. Les couleurs sont alors vraiment belles et les tons chair bien respectés. L’écran affiche un rendu à couper le souffle en haute définition. Attention, ce n’est pas un plasma non plus, ni le Toshiba Cevo, mais pour le prix, les Blu-ray sont d’une grande netteté. Il y a bien peu de bruit mais la fidélité chromatique est prise en défaut de temps à autre, dans les scènes vraiment sombres par exemple où l’on atteint les limites de l’appareil. La fluidité est assurée par un adressage 100 Hz loin d’être ridicule. Il supprime bien toutes les saccades avec un minimum d’artefacts gênants. En définition standard, c’est logiquement moins bon. L’image est un peu floue mais il n’y a pas de solarisation évidente et avec un peu de recul, on peut sans problème s’en contenter. Pour le jeu, la réactivité est en revanche moyenne. Il est possible de jouer mais ce n’est pas optimal. La partie audio n’est pas fantastique non plus avec une absence presque totale de basses. Au final, les performances n’ont pas grand-chose à envier aux grandes marques bien plus chères et pour ceux qui douteraient de la pérennité du produit, son constructeur garantit ses écrans cinq ans !

Caractéristiques
– Technologie : LCD/LED
– Taille : 40 pouces
– Résolution : 1920 x 1080
– Latence : 8 ms
– Contraste : 5000 :1
– Luminosité : 300 cd/m2
– Connectique : 3 HDMI, VGA YUV, Péritel, USB Host, DLNA

Prix : 600 euros

Voir le test du Funai LED40-H9825M.

Sony KDL40CX520 : c’est dans les vieux pots…

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Ce n’est pas du LED et alors ? Quand on voit les performances, on se dit que le rétro-éclairage CCFL n’est pas si obsolète que cela. Le contraste dépasse notamment les 2700 :1, pas mal pour de l’entrée de gamme. Le rendu sur les Blu-ray est tout à fait acceptable. La température des couleurs est un peu chaude et les tons chair virent un peu trop au rose à notre goût. En haute définition, le rendu est propre même s’il n’est pas parfait. Nous avons constaté un peu de solarisation et l’image s’avère assez terne. Surtout, les travellings souffrent de saccades évidentes, faute d’une compensation de mouvement qui fonctionne réellement. Nous vous conseillons l’amélioration de contour qui redessine à proprement parler les objets. Par contre, évitez à tout prix l’amélioration de détails qui détériore la situation. En définition standard, le téléviseur Sony ne s’en sort pas aussi bien. L’image est trop floue et bruyante par endroits. En revanche, la réactivité est des plus correctes ; les joueurs pourront s’en donner à coeur joie ! Sachez que le téléviseur est connecté, ce qui est rare à ce prix. La partie audio est d’un bon niveau aussi. Il faut dire que l’épaisseur de l’appareil laisse de la place aux enceintes. Il y a suffisamment de basses, l’ensemble est relativement équilibré. En revanche, le design n’est vraiment pas le fort de cet appareil. Certes, ce n’est pas le meilleur téléviseur du monde mais à ce prix, l’image est plus qu’acceptable. N’est-ce pas là l’essentiel ?

Caractéristiques
– Technologie : LCD
– Taille : 40 pouces
– Résolution : 1920 x 1080
– Latence : NC
– Contraste : NC
– Luminosité : NC
– Connectiques : 4 HDMI, YUV, Péritel, USB Host, DLNA

Prix : 500 euros

Voir le test du Sony KDL40CX520.

Panasonic TX-P42ST30 : home cinéma à moindre coût

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Le cinéma à domicile pour moins de 1 000 euros, c’est possible et sans aucune restriction ou presque sur la qualité. L’image affichée par ce 42 pouces plasma est à couper le souffle. Pour les réglages, privilégiez le mode cinéma vraiment efficace. Certes, les couleurs ne sont pas aussi exactes que sur le GT30 du même constructeur mais on est largement au-dessus de ce que propose généralement un LCD bien plus onéreux. En revanche, le contraste de la dalle Infinite Black Pro est sans concession. Le niveau de noir est absolu. De son côté, la luminosité est fondamentalement limitée et il faut absolument se trouver dans le noir pour profiter au mieux de ses films favoris. Et en HD, quel spectacle ! L’image est conforme à l’idée que l’on se fait du cinéma. En définition standard par contre, c’est logiquement moins bien. L’image est assez floue et les plans un peu granuleux au départ sont bruyants au possible. Pour le prix, on a même droit à une 3D exceptionnelle, à ce jour la meilleure qui soit ! Les performances sont en effet comparables à celles des modèles plus haut de gamme du constructeur. Ainsi, la sensation de profondeur est incroyable et on distingue bien une multitude de plans finement découpés. Au final, ce 42 pouces est un excellent choix pour ceux qui cherchent un écran home cinéma à moindre coût.

Caractéristiques
– Technologie : Plasma
– Taille : 42 pouces
– Résolution : 1920 x 1080
– Latence : 0,001 ms
– Contraste : 5 000 000:1
– Luminosité : NC
– Tuner TNT HD
– Connectique : 4 HDMI, YUV, Péritel, 2 USB host, DLNA

Prix : 800 euros

Voir le test du Panasonic TX-P42ST30.Pour jouir d’un son digne de ce nom dans le salon, il ne faut pas trop espérer des enceintes lilliputiennes qui de surcroit sont souvent chères. Celui qui cherche le bon rapport qualité/prix s’orientera vers des ensembles qui proposent des satellites de bonne taille. Car en audio, rien ne remplace la surface de membrane et la caisse de résonance. C’est tout de même possible, mais cela demande alors une très haute technicité qui évidemment se paie très cher. La solution au final la plus économique et la plus rentable sera d’opter pour une chaîne qui peut tout autant diffuser le son du téléviseur que celui du baladeur, de la vidéo, de l’iPhone et d’un CD. On peut avoir tout cela à un prix raisonnable et même avec un niveau qui permet déjà de sonoriser dignement une pièce assez grande, jusqu’à 30 m². On privilégiera toujours la solution avec un caisson de basses qui permet de restituer efficacement les effets spéciaux des films sans trop augmenter la taille des satellites. S’il n’y a que la musique qui compte, c’est évidemment moins cher car comme vous le lirez plus loin, la qualité et le niveau se trouvent à moins de 200 euros, et le tout sans concessions à la modernité pour la pluralité de sources.

Comment choisir ?

Repérez une chaîne audio de qualité en magasin est très difficile. Déjà, il faut que celle convoitée soit en fonction. Ensuite, apportez un CD qui contient des morceaux qui offrent tous les registres musicaux avec des voix, des basses percutantes, du rythme mais aussi de la douceur. Commencez par guetter la saturation, signe évident d’une chaîne de mauvaise qualité. Le niveau atteint au deux tiers du volume devra suffire pour vos besoins. Écoutez ensuite les timbres et la séparation. Chaque instrument et la voix doivent être distincts et ne pas se mélanger pour former une sorte de soupe sonore. L’aigu ne doit pas être agressif, les basses doivent être présentes mais sans effet boum boum. Si l’écoute est impossible, il y a toutefois des généralités qui ne trompent pas. En audio, la surface de membrane et la caisse de résonnance sont fondamentaux, surtout sans technologie particulièrement sophistiquée. Une enceinte de bonne taille en aggloméré et qui dispose d’un haut-parleur médium-basse d’un diamètre conséquent a toutes les chances de produire un son digne de ce nom. À l’inverse, un modèle en plastique léger doté d’un seul haut-parleur minuscule vous décevra certainement.

Philips HTS-7202 : tout bien

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Avec cet ensemble 2.1, Philips propose un ensemble sobre et sérieux, sans extravagance esthétique mais néanmoins assez cossu et qui surtout sera tout autant à l’aise dans les films qu’avec de la musique. Les deux enceintes satellites fournies ne sont pas très encombrantes mais d’un volume déjà suffisant pour fournir un bon niveau de décibels. Leur solide coffret en plastique est monté sur un joli pied en verre amovible. Derrière des grilles métalliques de protection se trouvent trois hautparleurs, deux petits boomers de 7,5 cm et un véritable tweeter à dôme textile de 16 mm. C’est du sérieux donc. Le caisson de basses est logé à la même enseigne. La finition en vinyle granité noir n’est pas très chic mais son woofer de 16,5 cm et son volume de charge relativement important garantissent une exploration correcte des basses fréquences. Il sera possible de restituer toutes les sources que l’on peut rencontrer couramment dans un foyer. Déjà les films avec le lecteur Blu-ray 3D intégré, la TV par une entrée numérique à relier au décodeur ADSL, TNT, satellite ou câble, la musique, la photo et la vidéo par l’USB, par une carte SD ou par le réseau en WiFi (pas tous les formats vidéo en réseau) et enfin un iPhone par le dock intégré. Le lecteur de Blu-ray offre une belle image que ce soit en 2D ou 3D. La restitution sonore est efficace. Le caisson de basses délivre un grave puissant et dynamique. Sur les films, les effets surround virtuels sont discrets et correctement dosés avec une bonne clarté sur les dialogues. Pour la musique, il suffit de diminuer un peu les basses pour un équilibre satisfaisant tout en bénéficiant d’une excellente réserve de puissance acoustique.

Caractéristiques
– Type : home cinéma Blu-ray 3D 2.1
– Fonctions web et réseau : Net TV, DLNA
– Tuner : FM
– Entrées : 2x audionumériques (optique et coaxial), 3x audio analogique (mini-jack et RCA)
– Sorties : HDMI 1.4, vidéo composite
– Puissance d’amplification : 440 W
– Caisson de grave : woofer de 16,5 cm
– Enceintes satellites : 2x boomers de 7,5 cm, tweeter à dôme de 16 mm
– Connexions multimédia : Ethernet, 2x USB, dock iPod/iPhone
– Formats audio HD : Dolby TrueHD, DTS-HD Master Audio Essential
– Formats vidéo multimédia : AVCHD, DivX Plus HD, MP4, WMV HD

Prix : 450 euros

Voir le test du Philips HTS-7202.

Philips DCM378 : la musique en solde

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Philips propose cette petite chaîne audio aux spécifications flatteuses à un tarif particulièrement attractif. Si l’amplification se fie au numérique peu encombrant et léger, les deux enceintes acoustiques sont imposantes et lourdes, de véritables modèles haute-fidélité donc. L’encombrement global reste plutôt réduit et permettra une installation aisée. Pratique, le dock iPhone sur la face supérieure est protégé par un volet. Les sources disponibles sont classiques avec un lecteur CD et une prise USB. Il s’y ajoute un tuner FM qui offre le RDS bien plus agréable à utiliser. Les enceintes acoustiques sont des modèles deux voies dotées d’un haut-parleur principal de belle allure. Il est complété par un tweeter à dôme souple en tissu enduit. Associé à une amplification de 80 W par canal, le tout fait vraiment bonne impression. Pas de déception à l’épreuve pratique, le son délivré est très bien équilibré sans aucune correction avec des timbres crédibles et une bonne dynamique. Le grave est clairement meilleur que la concurrence à ce prix, grâce au diamètre important du boomer associé à un volume déjà conséquent des enceintes. Pour l’usage courant, on ne ressentira aucune limite gênante même s’il ne s’agît évidemment pas d’une chaîne haut de gamme. À ce prix et pour un encombrement réduit, il semble difficile de trouver mieux.

Caractéristiques
– Compatibilité : iPod et iPhone
– Puissance d’amplification : 2 x 80 W
– Sources : CD, USB
– Tuner : FM RDS
– Entrées : 1 ligne, 1 ligne jack façade
– Sortie : casque
– Réseau : non
– Système acoustique : 2 voies, 13 cm bass-reflex, tweeter dôme
– Dimensions : 160 mm x 237 mm x 237 mm (bloc électronique)

Prix : 180 euros

Voir le test du Philips DCM378.Si vous n’avez pas de besoins particuliers en informatique (ce qui exclut le jeu et le montage vidéo), la plupart des notebooks actuels vous satisferont au niveau des performances. Pour autant, nous vous déconseillons fortement d’opter pour un netbook à 200 euros, la faute à des performances trop limitées. Ce n’est pas tant qu’une application ne s’exécute pas correctement mais généralement l’ordinateur est lent à réagir, que ce soit pour ouvrir un logiciel ou un fichier, pour exécuter plusieurs tâches en même temps ou encore pour lire une vidéo en HD. Le minimum exigible sera d’opter pour le couple processeur Intel Atom combiné à la puce graphique Ion 2 de Nvidia. La nouvelle plate-forme AMD Brazos peut suffire aussi et s’avère même un peu plus performante. Équipé de la sorte, un netbook peut être un bon compagnon au quotidien si vous devez l’avoir toujours sur vous. En revanche, il faut bien avoir conscience qu’en usage domestique et comme premier ordinateur, le confort d’un écran si petit et d’un clavier généralement étriqué seront rédhibitoires. On peut toujours y pallier par un moniteur et un ensemble clavier/ souris à la maison.

L’idéal sera cependant d’opter pour un ultrabook. En l’occurrence, l’Acer S3 est le moins cher mais il vaut tout de même 800 euros. Plus de compromis à faire, on a tout, soit la finesse, la légèreté, les performances et l’autonomie. Pour ceux qui ne veulent pas renoncer au nomadisme ni aux performances mais dont le budget est plus serré, il reste toujours la possibilité de s’orienter vers un Timeline X du même constructeur et dont le prix est de 600 euros. La seule différence sera un poids plus élevé (1,8 kg contre 1,3) ainsi qu’un démarrage et une sortie de veille plus lents. Reste que l’on peut aussi s’orienter vers un 15 pouces plus traditionnel si on ne déplace pas son ordinateur très souvent. Pour un prix contenu (500 euros environ), le confort sera excellent même en usage résidentiel, tout juste faudra-t-il ajouter une souris. De même les performances seront plus que suffisantes pour tous les usages, y compris la retouche photo et le montage vidéo (non HD). Il n’y a que pour le jeu qu’il faudra ajouter 100 euros pour disposer d’une puce graphique dédiée digne de ce nom.

Tablette pas encore bradée

Celui qui veut une tablette mais sans trop dépenser se retrouve dans une mauvaise posture car la catégorie est trop récente pour de gros rabais. Il vaut mieux attendre plutôt que d’accéder à une offre bon marché qui n’offrira que de la déception à l’usage. Ainsi, évitez à tout prix un Android antérieur au 3 car non adapté aux tablettes. De même, l’écran tactile capacitif est incontournable pour une expérience probante. Il faudra donc dépenser un peu plus mais Acer a baissé le prix de sa tablette 10 pouces qui est de très bonne qualité à tous les niveaux. Certes, on pourra encore économiser une cinquantaine d’euros supplémentaire pour un modèle plus entrée de gamme mais vous le regretterez.

Comment choisir ?

Dénicher la bonne affaire est assez simple pour un ordinateur portable car l’essentiel est dit en épluchant les caractéristiques. Pour un usage standard bureautique, multimédia et retouche photo, n’importe quel processeur Intel Core i fera parfaitement l’affaire. S’il s’agit d’un netbook, on pourra se contenter d’un AMD Brazos. Pour faire du montage vidéo, passer à un Core i5 fait sens. Pour la mémoire, 4 Go suffisent amplement. La capacité du disque dur n’est pas vraiment un critère, d’autant qu’il sera facile de l’étendre avec un disque externe. En magasin, on demandera à voir l’ordinateur et à l’allumer. Il faut que le clavier soit agréable et que les touches soient de taille standard. Pour l’écran, on peut assez facilement juger des reflets, des angles de vision et de la justesse approximative des couleurs. Si vous aimez la photo, apportez en quelques-unes sur une clef USB pour voir si le rendu est acceptable à vos yeux.

Acer Timeline X 3830T : le nomade abordable

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Avec l’arrivée des ultrabooks, les notebooks nomades traditionnels perdent de leur intérêt. Mais si le look, la finesse extrême et quelques grammes en moins passent après le prix pour vous, c’est toujours un bon choix d’autant que les promotions ne devraient pas manquer. Si son poids est assez conséquent avec 1,8 kg, ce TimelineX reste peu encombrant et très nomade. Le design tout en angles s’éloigne des habituels noirs et autres gris en adoptant un bleu cobalt plutôt séduisant. Les matériaux sont de bonne qualité et l’assemblage excellent. La connectique est complète aussi, avec même un port USB 3.0. De plus, le clavier est grand et s’avère très confortable à utiliser. L’écran reflète un peu mais les angles de vision sont corrects et les couleurs relativement justes. Les haut-parleurs ont une qualité sonore étonnamment bonne pour un ultraportable. De plus, pas de compromis sur les performances avec un processeur Intel Core i3, 4 Go de mémoire et 500 Go de disque dur. Enfin, l’autonomie est très longue avec plus de six heures en lecture vidéo ce qui compense un démarrage plus lent que sur un ultrabook.

Caractéristiques :
– Processeur : Intel Core I3-2310M 2,1 GHz
– Mémoire : 4 Go
– Ecran : 13,3 pouces (1366 x 768)
– Puce graphique : Intel HD3000
– Disque dur : 500 Go
– Lecteur optique : –
– WiFi N, Bluetooth 3.0
– Poids : 1,85 kg

Prix : 570 euros

Voir le test de l’Acer Timeline X 3830T.

Medion Akoya E6221: bon à tout faire

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Si vous cherchez un ordinateur de taille confortable mais que vous ne voulez pas exclure le déplacement, ce Medion en offre beaucoup pour un prix très doux. Doté d’un écran 15,6 pouces, il est pourtant assez léger et pas trop épais. Le processeur embarqué suffira amplement à tous les usages courants, y compris la retouche photo et le montage vidéo léger. Pour le stockage, un disque de 500 Go est accompagné d’un graveur de DVD. La connectique est complète avec notamment deux ports USB 3.0. Si le design n’est pas folichon, la qualité des matériaux et l’assemblage sont au-dessus de tout soupçon. On regrettera par contre l’usage de plastique glossy qui marque très rapidement et un petit manque de rigidité au niveau du clavier. Ce dernier est de type chicklet et s’avère confortable. Même constat au niveau du large touchpad. L’écran est mat, ce qui améliore la lisibilité mais il souffre aussi d’un contraste et d’une luminosité un peu faibles. Au final, cet Akoya E6221 est un ordinateur bien doté et homogène à l’autonomie correcte et qui peut encore se transporter.

Caractéristiques :
– Processeur : Intel Core I3-2310M 2,1 GHz
– Mémoire : 4 Go
– Ecran : 15,6 pouces (1366 x 768)
– Puce graphique : Intel HD3000
– Disque dur : 500 Go
– Lecteur optique : DVD±R/RW
– WiFi N
– Poids : 2,6 kg

Prix : 490 euros

Voir test du Medion Akoya E6221.

Packard Bell Easynote NS44HR : sans compromis

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A 600 euros, on peut trouver un ordinateur sans compromis sur les performances comme le prouve Packard Bell avec ce modèle. Il est doté d’un écran de 15,6 pouces, ce qui est confortable mais pour autant le poids ne s‘envole pas avec seulement 2,6 kg sur la balance. Le processeur Intel Core i5-2410M suffit à toutes les tâches, y compris le montage vidéo. Disposant d’une véritable carte graphique dédiée, il est possible de jouer à des jeux récents pour peu que l’on ne soit pas trop gourmand au niveau des options graphiques. Côté espace, on est dans le classique avec 4 Go de mémoire et 500 Go pour le disque dur. Le châssis est plutôt séduisant et adopte une agréable couleur blanche. Le clavier est confortable, tout comme le touchpad est précis. L’écran est plutôt moyen en revanche. Sa luminosité et son contraste sont corrects mais il est handicapé par une dalle brillante qui reflète beaucoup. À signaler enfin que l’autonomie est très longue pour un 15,6 pouces avec près de cinq heures en lecture vidéo. Ce NS44-HR vous en donne vraiment beaucoup pour la somme exigée. Bien fini, il est performant et autonome, autorisant même le jeu vidéo.

Caractéristiques :
– Processeur : Intel Core I5-2410M 2,4 GHz
– Mémoire : 4 Go
– Ecran : 15,6 pouces (1366 x 768)
– Puce graphique : Nvidia GeForce 540M
– Disque dur : 500 Go
– Lecteur optique : DVD±R/RW
– WiFi N
– Poids : 2,6 kg

/prix : 600 euros

Voir le test du Packard Bell NS44HR.

Acer iconia A500 : tablette sans concession

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Ce n’est pas la tablette Android la plus fine, ni la plus légère mais elle a vu son prix baisser fortement. Cela en fait de loin le meilleur choix pour celui dont le budget est limité. Cette tablette 10 pouces fonctionne sous Android 3.0 et fait appel à l’incontournable Nvidia Tegra 2 pour l’animer. En termes d’espace, elle est disponible en 16 ou 32 Go. L’écran est de qualité. Le contraste est prononcé et les couleurs sont plutôt justes, même si les blancs tirent un peu vers le bleu. Le design est vraiment réussi aussi mais la tablette est un plus longue et plus large que la moyenne. D’un point de vue ergonomique, cela n’est pas forcément gênant, ceux qui ont de grandes mains disposeront d’une meilleure ergonomie. La finition est au-dessus de tout soupçon et c’est du métal qui habille l’essentiel de l’appareil. Un port USB Host permet de brancher toutes sortes de périphériques pour en transférer le contenu sur la tablette. Côté logiciel, Acer offre quelques applications gratuitement. Outre les jeux Everybody’s Golf et Hero of Sparta II, l’application de partage réseau maison Clear.Fi est plutôt bien faite et compatible avec tous les appareils en DLNA.

Caractéristiques
– OS : Android 3.0
– Ecran : 10,1 pouces, 1280 x 800 pixels
– Processeur : Nvidia Tegra 2 double coeur 1GHz
– Mémoire : 16 Go
– Connectivité : lecteur micro-SD WiFi, micro-HDMI, GPS, micro-USB prise casque, USB Host, Gyroscope, accéléromètre, capteur de luminosité
– Dimensions : 260 x 177 x 13,3 mm
– Poids : 730 grammes
– Autonomie : 8h30

Prix : 330 euros

Voir le test de l’Acer Iconia Tab A500.

Iiyama E2273HDS : le confort sans se ruiner

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Si vous optez pour un ultraportable ou un ultrabook, il sera bon de le compléter avec un moniteur pour bénéficier d’un bon confort visuel à la maison. Ce 22 pouces Iiyama vous propose de le faire à petit prix et avec une image de qualité. Le contraste mesuré à 800 :1 n’est pas exceptionnel mais l’écran est bien réglé avec un mode chaud calé à 6300 K. Ce n’est pas parfait mais c’est suffisamment proche du standard. Dans les jeux vidéo, l’écran affiche un rendu superbe. C’est fluide même si vous êtes un as de la gâchette. Aucune traînée n’est à déplorer et encore moins d’artefact une fois l’overdrive bien réglé. Ce dernier n’est toutefois pas forcément utile dans les films, mieux vaut le désactiver. Il y a dans ce cas relativement peu de fourmillements et les tons chair sont naturels. Au passage, signalons que le mode cinéma nous a semblé acceptable pour une fois si vous ne voulez pas vous lancer dans des réglages plus pointus. Petit bémol, le contraste dynamique ne fonctionne pas du tout. Les bandes noires dans les films en 2.35 le piègent systématiquement et l’image est alors trop sombre. Pour la finition, Iiyama reste fidèle à sa tradition. Ce n’est pas vraiment beau mais l’assemblage est de bonne qualité. Les boutons de menu sont tactiles mais ils fonctionnent correctement, ce qui est suffisamment rare pour être mentionné.

Caractéristiques
– Technologie : TN/LED
– Taille : 22 pouces
– Résolution : 1920 x 1080 pixels
– Latence : 2 ms
– Contraste : 5 000 000 :1 (dyn)
– Luminosité : 250 cd/m2
– Connectique : DVI, HDMI, VGA

Prix : 190 euros

Voir test du Iiyama E2273HDS.Nous avons tous été conquis par la photo numérique. Prendre un cliché ne coûte rien ou presque et il suffit de simplement appuyer sur le bouton. Pour autant, on peut vouloir la qualité en plus et c’est possible sans se ruiner. Si la photo sert essentiellement à garder des souvenirs et que la technique ne vous passionne pas, il vaut mieux s’orienter vers un compact automatique assez standard. On évitera ainsi les zooms trop extrêmes et tous les gadgets au final inutiles. Évitez aussi de choisir un modèle avec trop de pixels car sur un si petit capteur cela dégrade frottement la prise de vue en basse lumière. Malheureusement et paradoxalement, cela devient vraiment difficile car en entrée de gamme c’est un argument marketing de choix pour les constructeurs. Si votre pratique de la photo va un peu plus loin et que vous souhaitez maîtriser l’appareil, il faut quitter le domaine du compact, faire l’impasse sur l’hybride trop cher pour ce que c’est et directement opter pour un reflex entrée de gamme. Bien que plus encombrant, il vous garantira un accès aux modes avancés, un confort d’usage maximal, le choix des optiques et une qualité d’image au-dessus de tout soupçon.

Comment choisir ?

Peut-on évaluer un appareil photo en magasin ? C’est très difficile, car il faudrait pouvoir l’emprunter pour aller faire des photos en extérieur. Voici toutefois quelques pistes. S’il s’agit d’un compact, mieux vaut évaluer la qualité des clichés. Faîtes des photos en coupant le flash à un endroit où l’éclairage est suffisant. Sortez du mode tout automatique pour celui libellé P et trouvez dans les menus le réglage ISO. Faites une photo à 100 et une à 800. Ce faisant, vous évaluerez déjà l’ergonomie. Si ces manipulations se font sans nécessiter le manuel, c’est qu’elle n’est pas trop mauvaise. Ensuite, rentrez chez vous, copier les photos sur l’ordinateur et regarder le résultat en zoomant. La photo à 100 ISO doit être parfaitement nette sans bruit sur les parties uniformes. Comparez ensuite avec celle à 800 pour voir à quel point elle est dégradée par rapport à la précédente. Si c’est trop flagrant, l’appareil est à éviter. S’il s’agit d’un reflex, la qualité ne devrait pas être un problème. En revanche, regardez à travers le viseur pour voir s’il est suffisamment lumineux à votre goût. Ensuite, jouez un peu avec les réglages pour voir si vous vous y retrouvez assez facilement.

Canon PowerShot A3200IS : le bon compromis

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Compact grand public, l’A3200IS est un modèle présentant bien et qui offre aussi une bonne ergonomie. S’il est un peu plus gros que certains de ses concurrents, il reste aisé de le conserver en permanence sur soi, ses formes arrondies y contribuant. Comme il est de règle dans cette catégorie, le capteur est un petit CCD classique avec beaucoup de pixels. Ce sera donc le point faible de l’appareil puisque le reste est de bon aloi avec un classique zoom 5x couvrant bien tous les besoins courants, du grand angle au petit téléobjectif. Il a aussi le bon goût de bénéficier d’une stabilisation optique, ce qui n’est pas le cas général dans cette gamme de prix. Naturellement, Canon a doté son appareil d’un grand nombre de modes automatiques, le public visé n’étant pas féru de technique. Les commandes sont donc en nombre limité, mais le gros sélecteur sur le dessus est d’un usage évident pour choisir le mode automatique qui convient à la situation. Il résulte de tout cela une ergonomie simple et évidente qui devrait plaire à tous. L’écran de taille standard est plutôt de bonne facture aussi, assez lumineux et ne souffrant pas trop en éclairage direct. À la sensibilité de base, la qualité d’image est vraiment bonne. En montant la sensibilité, le résultat se dégrade évidemment assez vite. Le 400 ISO montre déjà une perte de netteté générale et le 800 encore plus mais pour un affichage plein écran, c’est encore acceptable.

Caractéristiques
– Capteur CCD 14 Mpixels
– Ecran : 2,7 pouces, 230 000 pixels
– Optique (équivalent 24×36) : 2,8-5,9/28-140 mm stabilisé
– Vidéo : 1280 x 720, 30 i/s, MOV H264, sonore
– Support mémoire : SD/SDHC/SDXC
– Dimensions/poids : 95,1 x 56,7 x 24,3mm /149 grammes (complet)

Prix : 120 euros

Voir le test du Canon PowerShot A3100IS.

Nikon CoolPix S3100 : simplicité et compacité

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Le S3100 est un tout petit compact, plat et léger qui comblera donc les photographes qui cherchent à s’encombrer le moins possible. Il vise, comme les autres modèles Nikon similaires, tous ceux jugeant que les automatismes de leur appareil doivent se charger de tout ou presque au bénéfice d’une grande simplicité d’utilisation. Les réglages les plus utiles restent néanmoins disponibles pour ceux qui en ont le goût. Le zoom est bien choisi puisqu’il couvre du grand angle au téléobjectif raisonnable. Avec toutefois une luminosité en retrait aux plus longues focales. Comme d’habitude, c’est du côté du capteur que l’on trouve les limites les plus évidentes avec un CCD de 14 millions de pixels ce qui est évidemment trop. À la sensibilité de base, les images sont de fort bonne qualité mais il est déjà évident qu’elles ne sont pas faites pour être regardées à 100 %. En revanche, vous serez satisfait d’un affichage écran et de tirages en taille courante. Dans ces mêmes conditions, le 400 ISO est tout à fait correct mais mieux vaut ne pas aller au-delà, sauf avec une taille réduite. Cette limite est courante dans cette catégorie d’appareil. Fort heureusement, Nikon propose une sensibilité automatique que l’on peut limiter à cette valeur. Le Coolpix S3100 devrait combler les amateurs à la recherche d’un appareil peu encombrant et très simple à utiliser, tout en offrant des résultats de bon aloi pour les usages courants.

Caractéristiques
– Capteur CCD 14 Mpixels
– Ecran : 2,7 pouces, 230 000 pixels
– Optique (équivalent 24×36) : 3,2-6,5/26-130 mm
– Vidéo : 1280 x 720, 30 i/s, MOV MJPEG, sonore
– Support mémoire : SD/SDHC/SDXC, 45 Mo internes
– Dimensions/poids : 93,5 x 57,5 x 18,4 mm /118 g (complet)

Prix : 100 euros

Voir le test du Nikon CoolPix S3100.

Nikon D3100 : Reflex abordable et ergonomique

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Le D3100 redéfinit un peu le reflex entrée de gamme qui est vraiment loin d’être pauvre, en performances comme en fonctions ! Il reprend du précédent modèle un grand écran bien défini, une ergonomie évidente et un autofocus performant. La nouveauté essentielle réside dans l’utilisation d’un capteur CMOS 14 mégapixels qui promet à la fois définition et faible bruit. Plus novateur en entrée de gamme, le D3100 ajoute la visée par l’écran arrière et surtout la vidéo en Full-HD. Mieux encore, il est capable de faire la mise au point en continu pendant la réalisation d’une vidéo. Le D3100 est classiquement proposé avec le zoom 3,5-5,6/18-55 offrant donc l’équivalent d’un 27-85 mm environ. Cette optique est stabilisée, ce qui permet de gagner sensiblement avant l’apparition du flou. À l’usage, on retrouve la très bonne prise en main des reflex Nikon et des commandes que l’on peut souvent adapter à ses besoins ce qui est très efficace. La réactivité, est vraiment bonne avec toutefois des limites vite atteintes si vous voulez faire de la vidéo. Le comportement aux sensibilités élevées est excellent. Jusqu’à 6 400 ISO, la diminution de qualité reste très acceptable pour la plupart des usages. Seul le 12 800 ISO montre un net dépassement de la limite. Très réussi, complet et abordable, le Nikon D3100 peut combler aussi bien le débutant que de nombreux utilisateurs exigeants !

Caractéristiques
– Capteur : CMOS 14 Mpixels
– Facteur de conversion 1,5
– Vidéo : 1920 x 1080, 24 i/s, AVI, H264/MPEG-4, sonore
– Support mémoire : SD/SDHC/SDXC
– Ecran : 3 pouces, 230 kpixels
– Dimensions/poids : 124 × 96 × 74,5 mm/500 g (complet, sans optique)

Prix : 490 euros

Voir le test du Nikon D3100.

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