Les ravages du dernier défi viral  » In my feelings challenge « 

Les défis viraux se multiplient sur tous les continents du globe, provenant tantôt de Russie ou du Japon, et causant généralement des ravages chez les jeunes à travers une propagation éclair sur les réseaux sociaux. C’est par exemple le cas du  » In my feelings challenge « .

Le défi de la baleine bleue, le Ice Bucket challenge ou le Ice in My Feelings challenge ne vous parlent pas ? Soit vous faites partie des rares terriens absent des réseaux sociaux, soit vous n’avez pas d’adolescent à la maison ! Ces défis fleurissent en effet régulièrement sur ces sites très populaires, propageant à une vitesse éclair des défis lancés entre ados du monde entier. Des défis particulièrement dangereux, voire mortels. Et souvent particulièrement idiots.

La mode des défi viraux comme le  » In my feelings challenge « 

« T’es pas cap de… ». Cette redoutable phrase, tout comme le pouvoir d’entraînement, ou d’humiliation des réseaux sociaux, pousse de nombreux jeunes utilisateurs à suivre la masse et relever des défis qui s’imposent à eux généralement de manière involontaire. Des défis viraux qui sont apparus massivement entre 2015 et 2016, notamment à travers le célèbre « Ice Bucket Challenge », lancé par de grandes stars du showbiz américain, rapidement mimés par leurs fans puis par les jeunes du monde entier. Ce défi qui a envahi la toile à l’été 2015 consistait à se verser un sceau d’eau glacée sur soi, un défi auquel les médecins américains ont attribué plus de 5 000 hospitalisations pour des hypothermies, ou même des arrêts cardiaques en raison du choc thermique. Mais ces jeux viraux, se propageant très vite, et généralement de manière incontrôlable, auprès des jeunes du monde entier, n’ont eu de cesse de se développer et d’instaurer un véritable phénomène de mode.

Certains « challenges » sont pourtant bien plus dangereux encore, comme le Blue Whale Challenge (défi de la baleine bleue) plus récent, qui incite lui directement… au suicide. Encore, le Tide Pod qui consistait à avaler une dose de lessive pourtant potentiellement toxique, voire mortel selon les doses ingérées et la corpulence de celui qui l’ingère. Qu’importe, la recherche du frisson et du danger, mais surtout la peur de devenir la risée du web, empêche la grande majorité des victimes de refuser ces défis. Une véritable pression des réseaux sociaux qui pose aujourd’hui question… et qui inquiète.

Un phénomène qui inquiète les spécialistes

Cet été a vu deux nouveaux défis apparaître et se propager dans le monde entier : le Hot Water Challenge (qui consiste ni plus ni moins à se verser de l’eau brûlante sur son corps ou celui d’un proche), mais également le « In my feelings challenge » popularisé sur le titre homonyme du dernier album de l’artiste américain Drake, qui consiste à exécuter une chorégraphie en descendant d’un véhicule en marche. Comme toujours, plus c’est dangereux, plus cela semble drôle ! Sauf que ces défis stupides ont encore tué fin juillet une jeune fille de 10 ans en France qui a succombé de ses brûlures après avoir relevé un de ces défis.

Alors, quête de sensations fortes, besoin de s’affirmer et de démontrer son courage ? Sens du buzz aiguisé ? Difficile à dire. Mais le phénomène inquiète les psychologues du monde entier, qui constatent leur impuissance, et celle des autorités ou des réseaux sociaux à lutter efficacement contre ce type de phénomène qui se propage à la vitesse de l’éclair sous diverses formes. Sans compter qu’il semble que les messages de prévention ou autres articles de presse dénonçant ce type de pratique attisent la curiosité des jeunes… et les pousse à s’intéresser puis à se lancer dans ces défis. En effet, les outils d’analyse du géant Google ont constaté à plusieurs reprises des pics de recherche considérables autour de ces défis, lorsqu’ils étaient évoqués par les médias ou par la presse. Un phénomène contre lequel il est très difficile de lutter, et dont il est à craindre qu’il n’a pas fini de faire des ravages au sein de la jeunesse du monde entier. Plus que jamais la vigilance des parents est donc nécessaire.