Le meilleur du Hi-Tech : le best of de l’année 2012

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C’est devenu une tradition. En cette fin d’année les guides hi-tech fleurissent car de nombreux confrères saisissent l’opportunité à un moment où les ventes crèvent le plafond. Le plus souvent, il s’agit simplement de lister avec des commentaires même si les plus engagés mandatent de soi-disant laboratoires indépendants. Mais que font-ils le reste de l’année, les journalistes qui parlent de ces produits ou les laboratoires qui le testent ? Mystère.

ouverture-02.jpgChez Ere Numérique, le test est notre métier 365 jours par an car même en vacances, nous partons avec des appareils hi-tech à tester comme vous pouvez le constater en allant sur notre site et en lisant par exemple le test de la GoPro en plongée. En 2012, ce sont ainsi plus de 250 produits qui sont passés entre nos mains. Et nous ne nous contentons pas de les regarder, nous les passons au crible, nous vivons avec eux et nous testons en laboratoire ce qui fait sens. Si on prend l’exemple d’un ordinateur, nous écrivons généralement le texte de l’article dessus pour nous faire une bonne idée de l’ergonomie du clavier, nous appliquons aussi une sonde à l’écran pour voir si les couleurs sont à peu près justes et si la peau des personnes de vos clichés ne risque pas de virer au rose fluo. Nous testons quasiment tous le produits novateurs qui arrivent sur le marché et nous sommes donc en mesure de comparer avec un étalon digne de ce nom. Et surtout, tous les appareils de ce guide ont été testés en situation.

Du nouveau et de l’ancien

ouverture-01.jpgLe meilleur que nous vous proposons est donc vraiment le meilleur. Et même s’il demeure une part de subjectivité, ce sera en tous les cas un excellent produit. Cette année, les raisons de renouveler son parc hi-tech ne manquent pas et si vous lisez ces lignes, c’est que vous envisagez de le faire pour un appareil qui vous plait vraiment. Volontairement, nous n’avons retenu que du haut de gamme car avec la maturité du hi-tech désormais, il n’est pas nécessaire de changer tant que ce que vous avez fonctionne. Si vous le faites, c’est pour améliorer l’expérience et surtout pour vous faire plaisir. Les raisons de changer ne sont d’ailleurs pas aussi impérieuses suivant les marchés. Les smartphones sous Android progressent mais il n’y a pas de révolution. De même, tous les produits de la pomme évoluent aussi mais en douceur. Le téléviseur plat étant devenu très plat et plutôt de qualité depuis quelque temps, il n’y a guère de raison d’en changer à moins de vouloir plus grand ou vraiment mieux. Une chaîne ou un casque audio de qualité n’offrent guère de raisons objectives au changement si ce n’est pour le look. En revanche, il est des domaines où les choses ont évoluées plus radicalement avec en tête l’informatique. L’arrivée de Windows 8 a chamboulé les habitudes et donné naissance à de nouvelles catégories. Acheter une tablette qui se mue en ordinateur ou vice-versa fait sens quel que soit l’équipement dont vous disposez. La musique sans fil est à la mode et on ne compte plus les modèles d’enceintes nomades et de stations d’écoute qui s’en passent. C’est un nouvel usage convaincant et donc un achat potentiel. Et comme nous ne vous présentons que ce qui se fait de mieux, investissez dans un produit d’exception et patienter pour le suivant ou alors regrouper tous les potentiels donateurs à Noël.
ouverture-03.jpgPlutôt que de ranger rationnellement les appareils nomades par types, nous avons préférés le faire par système d’exploitation car de plus en plus, c’est une guerre qui s’engage entre Apple, Google et Microsoft pour essayer de nous garder chez eux quelle que soit la taille de l’écran. Ainsi, il est plus simple de mettre en évidence les avantages mais aussi les limites de chaque environnement. Chez Apple, on s’engage comme on entre en religion. Pas question de mélanger les serviettes et les torchons. Les appareils à la pomme sont faits pour fonctionner ensemble et surtout pas avec des infidèles extérieurs. Mais comme tout cela est déjà vieux, la communication entre les appareils n’est pas parfaite et surtout le monde mobile des smartphones et des tablettes ne parle pas directement aux ordinateurs sous Mac OS. Il y a autant de points communs entre un Mac et un PC, qu’entre un IPhone et un Mac, c’est à dire aucun si ce n’est iTunes qui est censé faire le lien et s’avère vieillissant. A l’avenir, on aura plus besoin de faire le lien, l’expérience sera la même sur tous les écrans. En attendant, de l’Apple TV à l’iPhone, on peut être un adorateur de la pomme sans s’égarer même si ce n’est sans dans doute pas le meilleur choix. Il faut surtout être très fortuné. Si le Mac addict est plus ouvert et plus raisonnable, il pourra mixer mais il est vrai que pour la partie mobile un iPhone va de pair avec un iPad et qu’il serait curieux d’en mélanger un avec un appareil sous Android. Au moins pour ces deux objets, il s’agit donc vraiment de choisir sa religion.

Perdu de leur superbe

Apple a des arguments. L’iPhone 5 et le Nouvel iPad ou encore Mini sont d’excellents appareils mais en rien supérieurs à la concurrence désormais. Ce n’est donc plus un critère. Pour échanger avec l’ordinateur, il faut passer obligatoirement par iTunes ce qui est lourd et plutôt hors du temps désormais. Pour autant, de nombreuses applications permettent de contourner la fermeture du système Apple et finalement tout peut être échangé mas pas vraiment le plus simplement par copie directe. Il faut cependant reconnaître qu’Apple a réussi son entrée dans le Cloud en proposant un service très simple qui synchronise tous vous appareils Apple et tous ceux qui contiennent iTunes. Pour charger encore un peu la mule, il faut bien reconnu qu’iOS et Mac OS ont perdu de leur superbe face aux dernières itérations concurrentes, Windows 8 en tête. Alors que reste-il à Apple en dehors du nom qui suffit aux fans aveuglés par l’ange Steeve Jobs qui plane au-dessus d’eux ? iOS, et Mac OS dans une moindre mesure, demeurent plus ergonomiques et plus intuitifs que leur concurrents directs Android et Windows. Un iPhone et un iPad s’utilisent sans limites dès l’instant où on les manipule pour la première fois. Et surtout, l’Appstore est bien organisé et si riche que pour chaque domaine de la vie, on trouve une App. de qualité qui correspond à ses besoins. Sans parler des jeux, nombreux et de qualité aussi. Tout existe sur l’Appstore et se trouve facilement. Android tente désespérément de suivre sans parvenir à rattraper et déçoit surtout par une organisation défaillante et des applications pas toujours très qualitatives. Quant à Windows, c’est le vide abyssal dans le store.

Apple iPhone 5 : Pas mieux ?

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Ce n’est pas la révolution espérée par les fans mais encore une fois Apple a su trouver un compromis idéal qui fait que de l’iPhone 5 demeure à niveau avec la concurrence sous Android ou Windows Phone. Il a déjà subi une cure d’amaigrissement impitoyable. Si la forme ne change pas fondamentalement, le téléphone s’allonge et s’amincit. Au dos, le verre est troqué contre un aluminium brossé tout aussi esthétique mais sensible aux rayures. En conséquence, l’iPhone 5 est bien moins épais que son prédécesseur et également bien plus léger. Pour autant, l’écran s’agrandit mais surtout en s’allongeant. C’est donc un format de type cinémascope qui oblige aussi à adapter les applications et les jeux ce qui va mettre du temps. L’écran toujours aussi résolu demeure en technologie LCD qui prouve qu’elle n’a pas dit son dernier mot. C’est la plus belle image, tous smartphones confondus avec un piqué, une netteté et un contraste qui cherchent leur équivalent. Le processeur demeure en double cœur mais gagne en performances, surtout graphiques. Tous les jeux, toutes les applications et l’interface sont d’une fluidité parfaite, il y a donc une réserve de puissance pour l’avenir. Le capteur a lui beaucoup évolué pour des photos désormais au niveau des meilleurs modèles de la concurrence avec du piqué et une bonne sensibilité en basse luminosité. Cela vaut aussi pour la vidéo très convaincante désormais. L’iPhone 5 est donc un excellent smartphone mais pas meilleur que la concurrence haut de gamme sous Android. En revanche, il ne cherche pas la démesure en taille d‘écran pour garantir une excellente prise en main et c’est un choix qui se défend.

– Système : iOS 6
– Ecran : 4 pouces
– Poids : 112 grammes
– Prix : 680 euros

Apple iPad : pour les applications

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La dernière version de l’iPad se dote du nouveau connecteur et d’un processeur plus puissant mais sinon il n’évolue guère. Son écran très résolu est absolument magnifique et les performances sont plus que suffisantes. L’interface tactile est ergonomique, fluide et intuitive. Mais la plus grande force réside dans l’App Store qui offre d’innombrables applications de qualité et faciles trouver. En revanche, il est assez lourd, son look commence à dater et surtout il peine à échanger avec l’ordinateur. Certes dans l’univers Apple avec le stockage sur des serveurs distants, tout se passe à merveille mais sinon il faut passe par iTunes qui lui aussi accuse son âge. L’iPad Mini n’est rien de plus qu’une déclinaison plus petite avec un écran qui est aussi un moins qualitatif. Il est également très cher si on le compare à son équivalent sous Android, le Nexus 7. Choisir un iPad se fera avant tout pour le magasin d’applications et la simplicité d’usage au quotidien.

– Poids : 650 grammes (mini 308 grammes)
– Taille d’écran : 9,8 pouces (mini 7,8 pouces)
– Prix : 510 euros (mini 330 euros)

Super haute définition

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Pour Apple, l’avenir passe par la résolution. Après avoir doté l’iPhone et l’iPad d’un écran très résolu, c’est au tour de l’ordinateur portable d’adopter un écran Retina d’une résolution de 2880 par 1800 points. C’est vraiment beaucoup et l’image qui en résulte laisse sans voix. Comme sur une diagonale de 15,6 pouces les caractères et les icônes deviendraient trop petits, Mac OS adapte la taille selon les préférences de l’utilisateur. Et cerise sur le gâteau, les couleurs ont très fidèles alors que le contraste est maximal. Regarder des clichés sur cet écran rend enfin justice aux appareils photo actuels… En revanche et curieusement, Apple demeure réfractaire au tactile en informatique. Cet Apple MacBook Pro Retina ne se contente pas du plus bel écran, c’est aussi un objet magnifique réalisé tout en aluminium brossé. Il est également fin et léger. Les composants ne sont pas en reste avec un processeur surpuissant, une puce graphique très rapide et un disque à mémoire de bonne capacité. Le clavier est un modèle du genre, tout comme l’est le pavé tactile de très grande taille. Que des louanges donc mais aussi un prix qui a de quoi faire hésiter même les plus fortunés.

– Taille d’écran : 15 pouces
– Poids : 2,2 kg
– Prix : 2 200 eurosouverture-04.jpgAvec Android, Google propose désormais une alternative crédible à iOS. Depuis l’a version quatre, le système est mature et stable. Son ergonomie a été peaufinée et même si elle demeure moins immédiate qu’iOS, il est possible de s’en satisfaire. La personnalisation possible est satisfaisante et après quelques heures de configuration initiale, on dispose d’un appareil qui nous ressemble. Android est un système ouvert qui accepte le lecteur de cartes mémoire, la prise USB et donc l’échange direct avec le monde PC. Mais l’ouverture s’arrête à l’échange. On ne peut pas utiliser les mêmes programmes et par exemple en bureautique, Android est si pauvre que l’adjonction d’un clavier ne sert pas à grand-chose à moins d’écrire une centaine de mails par jour. La grande force d’Android réside dans son ouverture au matériel puisqu’il est possible de choir librement les composants. Cela aboutit à une grande variété de tablettes et de smartphones, de l’entrée de gamme à 100 euros jusqu’à l’objet de luxe à plus de 600. Là où Apple donne au mieux un choix binaire, dans le monde Google, on peut trouver chaussure à son pied à la demi-taille près. Mais come souvent un avantage ne vient pas sans inconvénient. Cette disparité de matériel et cette ouverture d’un système gratuit font que développer des applications optimisées qui fonctionnent parfaitement sur tous les appareils est devenu un vrai cauchemar pour les développeurs. Si on y ajoute le bazar inorganisé du magasin Google Play, il faut bien reconnaître qu’au-delà des classiques, les applications sont moins nombreuses et moins qualitatives que sous iOS. Enfin, Android arrête l’expérience à la tablette. Google ne propose aucune solution viable en informatique et un terminal Android devra donc aller de pair avec un ordinateur, le plus souvent sous Windows.

Samsung Galaxy S3 : bien équipé

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Cette troisième version du smartphone phare de Samsung ne gagnera sans doute pas un prix de l’esthétique, et la finition fait la part belle au plastique mais tout cela est vite oublié devant la finesse incroyable et le poids ridicule alors que l’écran est gigantesque avec ses 11,5 centimètres. Aussi étonnant que cela puisse paraître, la prise en main reste agréable pour téléphoner tant que les mains ne sont pas trop petites… A l’intérieur du Samsung Galaxy S3 ne se trouve que ce qu’il y a de plus perfectionné comme le processeur quadruple cœur maison ou un capteur photo huit mégapixels très convaincant. Logiquement, les performances sont de tout premier ordre et l’Android quatre embarqué est d’une fluidité parfaite en toute circonstance. De même, toutes les applications et tous les jeux s’exécuteront au mieux. Et ils seront encore magnifiés par un écran en technologie Amoled qui convainc par une haute résolution, un contraste abyssal, une forte luminosité et des couleurs flatteuses à défaut d’être parfaitement justes. Malgré cette débauche technologique, l’autonomie est plutôt bonne pour un smartphone de ce niveau avec deux jours en usage qui mélange voix et multimédia. L’appareil photo est d’ailleurs également très convaincant avec des clichés nets et détaillés, même en basse lumière. De même, la vidéo en Full-HD s’avère fluide et sans trop de bruit. Samsung intègre même une petite surcouche à Android qui rend l’usage plus agréable. Il n’y a que le logiciel de reconnaissance vocale qui n’est guère convaincant par rapport au Siri d’Apple.

– Système : Android 4
– Ecran : 4,8 pouces
– Poids : 133 grammes
– Prix : 600 euros

HTC One X+ : le top du top

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Le One X était déjà un des smartphones les plus séduisants de cette année. Cette version + gonflée aux stéroïdes le met à l’abri de la concurrence pour quelque temps. Il est doté du processeur le plus performant à ce jour, un quadri-cœur Tegra 3 de Nvidia dont la cadence augmente pour atteindre 1,7 GHz. Autant dire que l’interface d’Android ne souffre d’aucun ralentissement. Et comme Nvidia est un spécialiste du jeu, l’application Tegra Zone propose de nombreux titres graphiquement époustouflants et spécifiquement optimisés. Ils s’afficheront à merveille sur l’excellent écran de grande taille qui offre une bonne définition, un contraste très élevé et une forte luminosité pour des couleurs très justes. Il est d’ailleurs difficile de trouver un vainqueur entre les trois prétendants avec l’iPhone et le Samsung Galaxy S3. Malgré cette débauche, HTC a pu intégrer une batterie plus puissante qui augmente l’autonomie à deux jours en utilisation normale. Le capteur photo ne change pas mais ce n’est pas vraiment nécessaire car il produit les meilleurs clichés, tous Smartphones confondus. Si ce n’est pas un petit téléphone, le X+ tient bien en main et sa coque mate d’un seul tenant est vraiment très réussie. C’est donc le smartphone de tous les superlatifs qui surpasse même le Galaxy S3 d’un point de vue purement esthétique.

– Système : Android 4
– Ecran : 4,7 pouces
– Poids : 135 grammes
– Prix : 600 euros

Google Nexus 7 : tablette nomade de référence

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Cette Google Nexus 7 fabriquée par le taïwanais Asus a jeté un véritable pavé dans la mare. Très performante avec son processeur Nvidia Tegra 3 de dernière génération, elle est dotée d’un bel écran de 18 centimètres et surtout ne coûte que 200 euros même s’il est recommandable de préférer la version plus chère qui dispose de 16 Go en mémoire. Pour autant, la finition est irréprochable, tout comme l’ergonomie avec une dernière version d‘Android désormais très aboutie et vraiment proche de l’expérience Apple. De plus, le magasin Google Play s’est beaucoup étoffé avec désormais un grand nombre d’applications et tous les blockbusters qui sortent simultanément pour l’environnement Apple et Android. Il est juste dommage que l’organisation soit toujours aussi défaillante, au moins Nvidia a eu la bonne idée de regrouper les jeux les plus réussis dans une application nommée Tegra Zone, du nom de leur processeur.

– Système d’exploitation : Android 4.1
– Poids : 330 grammes
– Taille d’écran : 7 pouces
– Prix : 200 euros

Asus Transformer Pad Infinity : elle a tout

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C’est la tablette la plus aboutie sous Android. Son écran d’un diagonale de 10,1 pouces affiche une résolution Full-HD et il est en mesure de rivaliser avec celui de l’iPad, voire de le dépasser en termes de contraste et de luminosité. Pour autant, la tablette d’Asus est plus fine et surtout plus légère que l’iPad avec 60 grammes de moins ce qui se sent à bout de bras. La finition est d’ailleurs magnifique avec un look réussi et des pièces parfaitement ajustées. Cette tablette est animée par la version la plus rapide du processeur Tegra 3 de Nvidia. Les performances sont donc maximales et la Tegra Zone propose de nombreux jeux optimisés qui rivalisent sans problèmes avec ceux de l’iPad. En se dotant du clavier amovible, l’Infinity devient un véritable notebook sauf que l’utilité est contestable en l’absence d’applications bureautique convaincantes. E mode tablette, l’autonomie de l’Asus Transformer Pad Infinity avec les dix heures et avec le clavier on s’approche des 15 heures.

– Système d’exploitation : Android 4.0
– Poids : 585 grammes
– Taille d’écran : 10,1 pouces
– Prix : 580 eurosEcran-Windows-8.jpgL’arrivée de Windows 8 chamboule tout ce petit équilibre auquel on s’était habitué avec le temps et qui distinguait les appareils mobiles des ordinateurs. Là, c’est le choc car les habitués du PC se disent mais où est passé mon bureau et les utilisateurs de tablettes voient cette nouvelle interface tactile d’un air dubitatif. Evidemment, les intentions de Microsoft sont claires. Il s’agit de prendre le marché de l’OS dans son ensemble, du téléphone au téléviseur avec Xbox, en passant par la tablette et l’ordinateur. Et il est vrai que l’argument d’une compatibilité totale est massue. Il s’agit non seulement d’échanger mais de retrouver son univers personnel et ses applications ou logiciels tout comme son contenu stocké dans le cloud sur tous les écrans. Et cette promesse est d’ailleurs tenue, du moins partiellement. L’interface tactile de Windows 8 se destine aux tablettes et aux ordinateurs toutes tailles d’écrans confondus. Elle surprend car ne s’organise pas en dossiers mais en groupes de vignettes. La plupart des options et des commandes se font en partant des bords avec le doigt. Tout cela est moins intuitif que sous iOS et Android mais a deux avantages. La personnalisation possible est très élevée avec des vignettes animées qui permettent de savoir ce qui se passe dans l’appli. De même le fonctionnement est tout aussi satisfaisant sur un écran de téléphone et sur un moniteur de grande taille. Enfin, l’interface peut se piloter à la souris même si c’est un pis-aller. Et Phone 8 pour les smartphones est bâti sur la même logique, permet de retrouver son environnement et des applications très similaires. Si on y ajoute une compatibilité totale avec l’environnement PC et ses logiciels ainsi que les outils de bureautiques les mieux faits, on se dit il faut y passer sans attendre. Hélas, ce n’est pas si simple.

Que faire ?

Pour les ordinateurs, c’est réglé, tous sont vendus sous W8 désormais. D’ailleurs si vous achetez un ordinateur, optez pour un écran tactile, c’est vraiment mieux. Pour les tablettes, c’est compliqué car il faut mettre en balance la compatibilité avec une interface moins intuitive et surtout un magasin d’application vide. Et puis il faut choisir entre la version RT pour processeurs mobiles type Nvidia Tegra et la version x86 pour processeurs Intel Atom ou Core i. Devant l’ambiance désertique du store, nous conseillerons pour l’heure de vous en tenir au X86 qui permet la compatibilité avec tous les programmes PC. Choisir une tablette sous Windows 8, c’est donc surtout accepter de miser sur l’avenir en attendant que le magasin d’applications se remplisse. Pour les téléphones sous Phone 8, c’est un peu le même constat. L’interface convainc vraiment, le système est très bien optimisé, les premiers smartphones sont convaincants mais il n’y a que peu d’applications qui le soient.

HTC Windows Phone 8X : une esquisse de maître

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HTC a réussi d’emblée un téléphone quasi parfait sous Phone 8. L’écran du HTC Windows Phone 8X est suffisamment grand (4,3 pouces) et permet une excellente prise en main même si suivant la tendance actuelle le design est tout en angle. Dans la même veine, le HTC est fin et léger. Son revêtement arrière caoutchouté lui confère non seulement une bonne bouille mais s’avère aussi très agréable à prendre en main. L’écran est d’ailleurs très réussi aussi avec un contraste et une luminosité élevés comme des couleurs justes pour une fois. Le processeur n’est pas le plus puissant qui soit mais combiné à l’interface Windows très bien optimisée, l’expérience tactile est d’une fluidité parfaite en toute circonstance et toutes les applications s’exécutent sans ralentissements. Cependant c’est là que le bât blesse car on cherche par exemple en vain le moindre jeu graphiquement un peu marquant, le magasin en ligne étant d’une grande pauvreté. Pour autant, l’expérience Phone 8 est très agréable. A signaler aussi qu’HTC a encore progressé en prise de vue photo et vidéo qui est vraiment très bonne pour un Smartphone avec des clichés nets et piqués, même en basse luminosité, tout comme les vidéos sont fluides et détaillées. Le seul défaut de ce téléphone est de ne pas intégrer un lecteur de cartes mémoire pour étendre les 16 Go qui seront vite remplis par la bibliothèque musicale et vidéo.

– Système : Windows Phone 8
– Ecran : 4,3 pouces
– Poids : 113 grammes

HP Envy X2 : Tablette et ordinateur de luxe

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Cette tablette dotée d’un très bel écran de 30 centimètres donne un coup de vieux à l’iPad. A peine plus lourde, elle est réalisée entièrement en aluminium brossée et l’ergonomie s’avère soignée jusqu’au moindre détail avec par exemple des boutons de volume à l’arrière qui tombe parfaitement sous les doigts. La grande taille sert bien l’interface tactile de Windows 8, par exemple pour se tenir au courant de l’actualité qui défile dans une vignette animée. C’est la tablette idéale pour le canapé. Animé elle aussi par un processeur Intel basse consommation, l’expérience est fluide et agréable tant qu’il ne s’agit pas de jouer à des jeux sophistiqués graphiquement. Une fois placée dans la charnière de son clavier, elle se transforme en ordinateur portable qui ne fait aucun compromis sur le confort. Le clavier et le touchpad sont grands et précis. On est en présence d’un vrai PC avec la possibilité de retrouver tous les programmes et tous les fichiers de son univers informatique. Et tant que l’on s‘en tient à la bureautique, au multimédia et à la création légère, les performances sont amplement suffisantes. Et si le stockage est un peu juste, on peut connecter un disque dur externe sur la prise USB standard su HP Envy X2.

– Système d’exploitation : Windows 8
– Poids : 700 grammes (1,2 kg avec clavier)
– Taille d’écran : 11,6 pouces
– Prix : 900 euros

Lenovo Yoga : Une idée de génie

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C’est un ordinateur ultraportable de 13 pouces très performant. Son clavier et son pavé tactile sont grands et très agréables à utiliser. Il n’y a aucune limitation par rapport à un notebook traditionnel. Le look est d’ailleurs très réussi aussi et la finition est exemplaire, un objet désirable sans aucun doute. L’écran tactile très résolu s’avère très qualitatif avec un beau contraste et de belles couleurs. Mais surtout, il est placé sur des double-charnières qui permettent de le pivoter à 180 degrés. Complètent replié au dos du clavier, le Lenovo Yoga devient alors une tablette. Le clavier est inactif et ne gêne pas car il est un peu enfoncé dans le châssis. Le spectacle est maximal en mode tablette. Il est difficile de tenir le Yoga à bout de bras mais posé sur les genoux écran légèrement relevé, c’est très agréable. De plus, les performances sans compromis apportent un confort et une fluidité sans égales. En repliant l’écran un peu moins, le Yoga se pose sur une table comme un livre à peine ouvert ce qui permet par exemple de regarder une vidéo dans les meilleures conditions sans avoir besoin d‘un support comme c’est le cas pour une tablette. Le concept transformable du Yoga est de loin le plus convaincant, bien plus que celui d’un écran coulissant. C’est un ordinateur sans compris qui se transforme en tablette géante à l’occasion.

– Poids : 1,5 kg
– Taille d’écran : 13,3 pouces
– Prix : 1 100 euros

Acer S7 : le facteur séduction

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Voici un ordinateur qui a été au bout de son régime minceur. Equipé d’un grand écran tactile et très résolu de 13 pouces, L’Acer S7 est pourtant d’une finesse incroyable (11 millimètres au point le plus épais) et affiche un poids plume (1,2 kg). Et que dire de son aspect si ce n’est qu’il est magnifique tout en blanc laqué. C’est un objet qui donne envie de le posséder dès le premier contact visuel. Surtout à ne pas prendre en main si le budget n’est pas disponible ! Le clavier est très agréable, tout comme l’est le très grand pavé tactile. Les performances sont tout aussi exceptionnelles avec un processeur Intel très puissant. C’est un peu l’ordinateur portable de tous les superlatifs qui allie une mobilité maximale à une finition exceptionnelle et à des performances de premier ordre. De plus, il est tactile pour profiter au mieux de la nouvelle interface de Windows 8. Comme l’écran est magnifique, l’expérience est très agréable et on se surprend à passer sans se rendre compte du clavier au tactile et vice versa.

– Poids : 1,2 kg
– Taille d’écran : 13,3 pouces
– Prix : 1 400 euros

Lenovo A720 : L’ordinateur nouveau

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Avec l’évolution des technologies et la sortie de Windows 8, l’incitation à la multiplication des appareils est grande. Idéalement, il faut combiner un hybride tablette/notebook à un tout-en-un tactile et définitivement renoncer aux ordinateurs transportables pas vraiment pratiques quel que soit l’utilisation. En utilisation résidentielle, ce Lenovo A720 convainc déjà par sa grande taille d’écran (27 pouces ou 68 centimètres). Avec un clavier et une souris sans fil livrés, ce sera parfait pour écrire ou organiser le contenu. Pour autant, l’objet est esthétique et très peu encombrant, toute l’électronique étant logée dans le pied. C’est possible grâce à des composants d’ordinateur portable qui s’avèrent toutefois largement assez performants pour un usage domestique en dehors du jeu vidéo. Surtout, le magnifique écran est aussi tactile et repliable. Car pour un usage tactile sur un tel écran, il faut qu’il soit plus proche qu’en usage clavier et souris. Il suffit donc d’incliner l’écran et de l’approcher pour s’en servir très confortablement en tactile. Ce sera très pratique pour partager du contenu comme des photos, pour regarder une vidéo ou même naviguer sur Internet. Raffinement ultime, l’écran peut même se mettre complètement à plat formant ainsi une table tactile pour jouer en famille à des jeux de plateau. Ce Lenovo incarne à merveille l’avenir de l’ordinateur fixe. Il est également disponible avec un écran plus petit en 23 pouces.

– Taille d’écran : 27 pouces
– Prix : 1500 eurosouverture-05.jpgNous y sommes tous passés, à l’écran plat. Et les plus réfractaires à l’amincissement ont du céder à l’extinction de l’analogique. Il n’y a que les hôtels deux étoiles qui deviennent des musées du cathodique. Alors du coup, on est beaucoup moins motivé pour changer d’écran tous les quatre matins. Et comme les constructeurs se livraient à une guerre féroce par le prix, il n’y a que le volume élevé qui leur permettait de gagner l’argent. Cette année, il se vendra deux millions de téléviseurs en moins, la situation se complique donc. Le consommateur pourrait se dire ce n’est pas mon problème, ils n’avaient qu’à anticiper. Certes mais sans argent, ils sont aussi bien plus timides pour l’innovation et le renouvellement de leurs gammes. Ce qui fait qu’à un désir d’équipement moindre s’ajoutent des modèles guère enthousiasmants. Certes, il y a des téléviseurs d’exception mais ils sont réservés aux émirs ou à leurs cousins. Pourtant, nous avons choisi de vous en présenter un car si jamais vous venez de gagner au loto ou d’hériter et que l’état vous en ait laissé un peu, le Samsung 75 pouces changera votre rapport à l’image à tout jamais.

Pour la qualité d’image

Mais pour le commun des mortels, nous avons de quoi vous divertir aussi en ces temps difficiles. Il ne s’agit pas de reprendre la guerre mais il faut reconnaître que pour le cinéma à la maison, le plasma a de nombreux arguments, enfin ceux de Panasonic en tous les cas. Certes, ils consomment en moyenne nettement plus que le LCD mais en tant qu’amateur du septième art vous n’allez pas vous abrutir jour et nuit devant les décérébrés des talent shows. Et à durée égale, on se parle d’une vingtaine d’euros par an pas plus. En revanche, c’est toujours la plus belle image au meilleur prix. Et les derniers modèles n’obligent plus à faire le noir, on peut y regarder la TV en journée sans problème. Pour un usage plus polyvalent, on s’en tiendra au LED. Devant la chute vertigineuse des prix, il est judicieux d’investir pour une belle image. Ne vous laissez surtout pas tenter par les écrans no-name vendus dans les magasins qui ont pignon sur rue. Il sera bien plus avisé d’acquérir le milieu de gamme d’une grande marque sur le Web. Il vaut mieux donner de l’argent pour la qualité et pas pour le magasin. Demeurent deux problèmes épineux, la 3D et la TV connectée. Le relief est à considérer comme un plus car devant le vide abyssal au rayon Blu-ray et avec l’obligation de porter des lunettes, franchement c’est plus gadget qu’autre chose. Quant à la TV connectée, elle est en progrès mais fera double emploi si vous avez déjà une box ou une Xbox. De plus, il n’y a guère que la vidéo à la demande en HD qui ait un réel intérêt. On ne surfe pas sur la TV, tout comme on n’y joue pas à des titres grotesques comparés aux consoles de jeux. Quant aux différentes applications d’information, on les utilise une fois puis on retourne sur tablette. Et même la reconnaissance vocale et gestuelle intéressante dans l’absolu ne fait guère le poids en face de Kinect sur Xbox 360.

Samsung UE75ES9000 : le mur d’image

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Si un téléviseur d’un mètre cinquante ne suffit pas, en voici un dont la diagonale approche les deux mètres, 190 centimètres pour être précis. Et si de tels monstres existent déjà depuis quelques années, c’est le premier dont l’achat est envisageable même si le prix reste élevé. Malgré un poids qui avoisine les 60 kilos, une fois installé Le Samsung UE75ES9000 brille par la finesse de son châssis qui n’envahit pas le salon. Sur une telle diagonale, le caractère minimaliste du design Samsung aide beaucoup. Il ne faut pas se leurrer pour autant, le recul nécessaire sera d’au moins quatre mètres. Mais quel spectacle, quelle immersion. On aurait pu craindre que la résolution Full-HD soit un peu juste sur une telle taille mais il n’en est rien. L’image est magnifique, très détaillé, avec un contraste élevé et une luminosité largement suffisante. Même les couleurs sont plutôt justes en mode chaud. Le spectacle est donc maximal que ce soit pour un match de foot ou un film sur Blu-ray. Pour ceux qui trouverait un film en 3D dans les rayons, le relief est particulièrement convaincant aussi avec en plus des lunettes d’une finesse et d’une légèreté qui rendent le port très confortable. Et même sur une émission TV en définition standard, c’est encore regardable. Evidemment, un tel contenu ne rend pas justice à cet appareil d’exception. Par ailleurs Samsung a intégré tous les derniers raffinements en matière de connectivité. Le portail du constructeur est très riche en applications et s’il y en a peu qui soient réellement convaincantes, on y trouve de la vidéo à la demande en haute définition, un navigateur Internet qui peut se piloter à la voix et quelques jeux qui pourront eux se piloter par gestes. Si le salon et le budget sont grands, ce téléviseur changera votre relation à l’image, c’est certain.

– Taille d’écran : 75 pouces
– Prix : 8 000 euros

Panasonic TX-P50ST50 : 7ème art

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Cet écran plasma 50 pouces très bon marché offre des performances absolument hallucinantes. Passons rapidement sur la connectique. L’offre est correcte sans plus avec une partie WebTV honnête, notamment grâce au partenariat historique avec Eurosport et un catalogue de VOD qui s’étoffe. Ironiquement, les plasmas modernes présentent beaucoup moins de reflets que la plupart des écrans LCD qui cherchent à aguicher le chaland en magasin. Le traitement antireflet n’est pas parfait mais il laisse sur place tous les modèles LED. Du reste, le Panasonic TX-P50ST50 offre un niveau de noir d’une profondeur incroyable. Le contraste résultant est exceptionnel. Globalement et quelle que soit la source, on retrouve les qualités inhérentes du plasma, tels le contraste et la sensation cinéma portées à un niveau encore supérieur par la nouvelle version de l’électronique. L’écran est également très à l’aise en relief. Il offre l’un des meilleurs rendu en 3D à lunettes active. L’image est absolument fantastique. Il n’y a aucun doute là-dessus. Il n’y a aucune trace d’images fantômes et le découpage des plans laisse rêveur. En 2D et en haute définition, c’est fantastique. Le grain de peau est d’une finesse à pleurer, au point que l’on se demande si les maquilleurs n’auraient pas dû forcer un peu plus le trait. Quant aux scènes en extérieur, elles sont de toute beauté. En définition standard, ce plasma est en progrès. C’est toujours aussi flou mais il y a moins de fourmillements que sur la génération précédente.

– Taille d’écran : 50 pouces
– Prix : 1200 euros

Samsung UE40ES7000 : la référence

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Ce 40 pouces à rétro-éclairage LED est un athlète complet de l’affichage domestique. C’est une déclinaison plus abordable du ES8000. Mais ce n’est pas une dalle LCD au rabais pour autant. On notera juste une différence de gestion dans l’affichage localisé. Mais même pour un amateur, la différence ne saute pas aux yeux. Cela dit, le Samsung UE40ES7000 est exigeant et avant d’en tirer la quintessence, il va falloir passe un peu de temps dans les menus. Par défaut la température des couleurs est en effet un peu chaude. Il faut donc passer en mode cinéma mais maintenir le curseur de température à chaud 1 pour un meilleur respect des tons chair. De même, on aura raison d’activer le Motion+ LED sans toucher au Motion+ lui-même. Enfin, il faut comme souvent faire une croix sur le contraste dynamique, beaucoup trop intrusif dans les films. D’ailleurs, il n’est pas franchement nécessaire puisque nous avons enregistré un contraste de 2600 :1. Trêve de chiffres ! A l’essai, cet écran s’avère on ne peut plus convaincant. La HD est absolument irréelle. L’image est fantastique, avec une profondeur de noir qui s’approche de ce que peut offrir un écran plasma. En relief, l’écran est aussi à son affaire. Il y a peu d’images fantômes, la luminosité de la dalle est suffisante et les plans sont bien découpés. Dans les jeux en revanche, l’écran s’en sort tout juste correctement. Ce n’est pas un écran de gamer. Sa réactivité est un peu juste pour cela. Côté multimédia, l’écran est connecté via le WiFi ou l’Ethernet. Le contrôle vocal est bien pratique pour les recherches sur internet. Le contrôle gestuel nous semble en revanche déjà plus discutable. On regrettera au final une partie audio un peu en deçà et un léger défaut d’uniformité d’éclairage mais qui ne devrait pas poser de soucis au quotidien.

– Taille d’écran : 40 pouces
– Prix : 1 300 euros

Toshiba 23EL934 : modèle réduit

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Si le téléviseur du salon est encore en bon état, c’est peut-être le moment pour se doter d’un modèle d’appoint dans la chambre. Ce petit 23 pouces signé Toshiba a tout pour plaire. Il est vraiment bon marché et offre une qualité d’image digne de ce nom. Côté design, l’appareil est disponible en blanc ou en noir. Théoriquement, la version blanche est destinée à votre cuisine mais compte tenu de la petite taille on ne voit pas pourquoi vous ne pourriez pas opter pour le blanc dans une chambre. La coque reste assez fine grâce au rétro-éclairage LED. En revanche, Toshiba aurait pu aller au bout en proposant aussi une télécommande blanche. Côté image, la dalle Full-HD mate est plutôt bien réglée avec un mode normal calé à 6200K. Le contraste est moyen mais les tons chair sont bien respectés. L’écran offre une image relativement propre mais si la réception est mauvaise, ou si votre master DVD n’est pas de premier choix, vous pouvez ajouter un cran de filtre anti-bruit (DNR) afin de lisser l’image sans trop perdre en résolution. Au demeurant, l’appareil offre un rendu HD très convaincant sur les Blu-ray. Dans les jeux vidéo, l’écran n’est pas forcément au mieux de sa forme avec une réactivité très moyenne mais il compense par une remise à l’échelle remarquable des contenus en 720p sur console. Vous pouvez également y connecter un PC en VGA, aucun souci pour atteindre la résolution native de 1920×1080 pixels. Enfin, on notera une section audio très convaincante, avec une spatialisation honorable et un son bien contrasté. Bref pour 280 euros, on en a pour son argent.

– Taille d’écran : 23 pouces
– Prix : 280 eurosouverture-06.jpgLe son a longtemps été le parent pauvre de l’image et de la musique dématérialisée. D’un côté, l’écran plat fascinait et tout le monde semblait accepter que Robert de Niro ait une voix de crécelle en sortant des deux haut-parleurs lilliputiens à un euro pièce qui équipent les TV LCD. De l’autre on s’émerveillait sur le fait d’accumuler des Go de musique que l’on n’écoute jamais sur des casques bouton qui donnent l’impression que c’est Robert de Niro qui chante alors que c’est en réalité Barbara Streisand. Heureusement, qu’il y a eu un changement de cap à 180 degrés avec des constructeurs qui ont proposé un son de qualité et des consommateurs qui ont adhérés massivement, si bien qu’aujourd’hui le son de qualité se vend mieux que jamais. C’est d’ailleurs la seule catégorie du hi-tech dont les ventes et les prix augmentent, c’est un signe révélateur En revanche, l’audio a du mal à associer deux facteurs pourtant évidents, un son de qualité et la modernité. Ainsi, la plupart des chaînes qui ont des prétentions audiophiles font plus ou moins l’impasse sur la lecture à partir de sources dématérialisés ce qui a notre époque est un non-sens. Il n’y a qu’en usage nomade, où on tente vraiment de concilier les deux.

Dans le salon

Si on part du plus résidentiel pour aboutir au plus nomade, on commence par le home cinéma. Avec des téléviseurs immenses de qualité, il est tout de même dommage de ne pas profiter d’un son à l’avenant. C’est donc d’un amplificateur audio-vidéo et d’un pack d’enceintes 5.1 qu’il convient de s’équiper si possible. Car aucun artéfact moderne n’arrivera à égaler une telle installation. Certes, le Woman Acceptance Factor est particulièrement bas mais en cachant les câbles sous des plinthes, il s’améliore. Sachez qu’à ce propos il est extrêmement simple de rendre des enceintes arrière sans fil. Il suffit d’acquérir quatre prises CPL audio chez Devolo et le son passe par le courant électrique. Si toutefois c’est trop contraignant pour vous et que vous préférez une chaîne stéréo traditionnelle sur laquelle il sera également possible de connecter la TV, c’est un bon choix également. A défaut de spatialisation, vous aurez un son mélodieux. Un bon choix sera d’opter pour un amplificateur stéréo, un lecteur de CD et deux enceintes bibliothèque de qualité. Et comme le plus souvent une telle installation fait l’impasse sur la musique dématérialisée, le mieux sera d’ajouter un module Bluetooth universel comme le Noxon B1 (40 euros) pour restituer la musique de tout smartphone ou un lecteur réseau WiFi qui permettra en plus de recevoir les radios Internet et de s’abonner à un service de musique en streaming comme Spotify. Notre choix se portera sur la Squeezebox Touch de Logitech à 250 euros qui qualitativement offre la même chose qu’un lecteur réseau d’une marque Hi-Fi qui vaut le triple.

Partout

De là, on passe au son plus nomade. Pour le salon si la chaîne est encore trop encombrante, pourquoi ne pas choisir une station d’écoute sans fil haut de gamme. Elle pourra restituer le son du téléviseur et la musique d’un smartphone ou d’un ordinateur, le tout dans un encombrement réduit. Pour ceux qui sont adeptes du monde Apple, le protocole AirPlay est vraiment pratique en sans-fil une fois l’installation initiale réussie. C’est une solution qui peut se déplacer mais qui n’est pas réellement nomade. Pour cela, il faut opter pour une enceinte Bluetooth. Et notre recommandations si vous aimez un son un tant soit peu crédible, c’est d’opter pour un modèle déjà un peu cossu. Certes, il ne rentre pas dans une poche mais se transporte aisément dans un sac ou par une poignée. Tout smartphone pourra s’y connecter et dotée d’une batterie, l’enceinte pour s’utiliser un peu partout. A la réflexion, nous ne vous recommanderons pas d’aller vers le plus petit, le son devient trop étriqué. Dans ce cas, mieux vaut passer au casque et vous en trouverez d’excellents dans notre comparatif

Yamaha RX-V573 : Amplificateur A/V du futur

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Délivrant une puissance maximale de 135 watts par canal sous 6 ohms, le Yamaha RX-V573 est doté de sept voies d’amplification modulaires. Il est plus ouvert que ses prédécesseurs à la musique dématérialisée avec en façade un port USB qui lui donne la possibilité de lire les fichiers musicaux se trouvant sur une mémoire flash, un disque dur, un iPod, un iPhone et même un iPad. Ensuite, on trouve à l’arrière une prise Ethernet ouvrant l’accès aux web-radios ainsi qu’aux ordinateurs connectés au réseau. Mais la grande nouveauté réside dans l’apparition de la compatibilité AirPlay d’Apple. Grâce à elle, il devient facile de lancer la lecture d’un morceau ou d’une liste musicale depuis le logiciel iTunes installé sur un ordinateur ou sur un appareil Apple iOS. Yamaha ne s’est pas arrêté en si bon chemin puisqu’il propose sur l’App Store une application AV Controller pour pouvoir piloter de nombreuses fonctions du RX-V573 et lancer la lecture d’une musique depuis un smartphone ou une tablette. A signaler qu’il existe également une version Android, une première. Si le RX-V573 nous a un peu déçu par son menu aux graphismes datés, nous avons apprécié sa simplicité d’utilisation. Lors de l’installation, le système de calibrage automatique remplit bien son office aussi. Pour l’écoute en multicanal, le RX-V573 propose 17 modes DSP et les traditionnels Dolby et DTS jusqu’aux True HD et Master Audio. Que ce soit en stéréo ou multicanal, la définition, la spatialisation et la précision de la scène sonore sont les points forts de cet amplificateur. L’équilibre tonal et clair, la restitution sonore est vive, rapide et d’un certain dynamisme. De plus, à niveau d’écoute modéré, le Yamaha RX-V573 se révèle d’une rare intelligibilité avec des timbres doux, chaleureux, légèrement physiologiques et très agréables.

– Type : amplificateur audio-vidéo 7.1
– Prix : 600 euros

NAD C316BEE & C515BEE + Focal Chorus 705V : chaîne audiophile

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Cet amplificateur stéréo NAD C316BEE et ce lecteur de CD et ces enceintes Focal Chorus 705V vont jusqu’au bout du raisonnement vers un retour à la qualité en ignorant avec superbe la modernité et toute fioriture inutile. On ne peut même pas dire que le revêtement plastique cède en quoi que ce soit à la valorisation. Pas de sans-fil, ni de dock, ni même d’USB. Pas d’afficheur, juste quelques rares boutons et quatre borniers pour deux enceintes. NAD aurait pu inventer le terme de minimaliste. En revanche, aucune concession n‘est faite au niveau du son. Pour 700 euros, la construction est irréprochable et le son est hallucinant : du rythme, du punch mais en même temps un naturel et un équilibre parfaits. Pour doter cette chaîne de la modernité requise, il suffit d’y ajouter une Squeezebox Touch de Logitech à 250 euros.

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Les enceintes bibliothèque stéréo Focal Chorus 705V accompagneront parfaitement cette chaîne exigeante sans que le prix ne s’envole. Elles sont esthétiques et compactes ce qui ne gâche rien. Mais surtout, elles font appel à des solutions techniques très sophistiquées pour un son d’une précision chirurgicale que l’on n’attend pas à ce niveau de prix. La restitution est analytique, rapide et dynamique avec beaucoup d’impact. Associer ces enceintes à la chaîne NAD aboutit à une chaine qui restituera avec un égal bonheur tous les styles de musiques, en dehors de la techno.

– Type : chaîne stéréo
– Prix : 1 079 euros

Samsung DA-E750 : station universelle de luxe

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Cette station d’écoute développe un son si convaincant qu’elle peut sans problème servir de chaîne stéréo dans le salon. Il est même possible de la connecter à un téléviseur plat pour en améliorer substantiellement le rendu. Le volume de la station Samsung DA-E750 est très élevé pour une restitution d’une précision chirurgicale qui n’omet aucun registre avec du grave sans excès, du médium et de l’aigu à la fois aéré et dynamique mais sans insistance. La station est particulièrement à l’aise sur les voix et les instruments mais s’avère tout aussi satisfaisante sur la musique électronique ou un orchestre symphonique. Un exploit au regard de la taille. La finition est magnifique avec un coffret en bois et deux lampes qui lui confèrent un aspect vintage particulièrement plaisant. Elles servent d’ailleurs avant tout à décorer sans réelle influence sur le son. La station Samsung brille tout autant par son aspect que par son rendu sonore mais elle a une autre corde à son arc qui fait d’elle un appareil unique en son genre. Déjà, elle intègre un dock pour iPhone (jusqu’au 4) et un autre pour téléphones Android qui disposent d’une prise micro-USB. Et surtout, elle se passe de fil pour fonctionner avec la quasi-totalité des appareils qui stockent de la musique. Grâce au protocole Airplay, elle se connecte à tous les appareils mobiles Apple et à tous les ordinateurs équipés d’iTunes. Bluetooth, elle peut aussi restituer la musique de tous les smartphones. Enfin par le protocole Allshare, elle peut communiquer avec tous les appareils Samsung, y compris les téléviseurs pour en restituer le son sans fil. Cette station peut donc parfaitement servir de centrale du son dans le salon sans l’encombrer et même en l’embellissant.

– Type : station d’écoute sans fil universelle
– Prix : 700 euros

Logitech UE Boombox : le miracle sonore

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La musique sans fil permet d’écouter partout et en toute circonstance sa musique majoritairement stockée dans le smartphone désormais. Mais il y a une règle d’or en matière de son qui implique qu’il est nécessaire d’avoir une certaine surface et un certain poids pour pouvoir délivrer un son de qualité qui n’exclut pas le grave. Certaines réalisations peuvent faire illusion mais pas au-delà d’un volume assez faible. Cette enceinte est certes déjà assez encombrante et nécessite un sac pour l’emporter mais c’est un peu le compromis idéal entre mobilité et rendu audio de qualité. A dire vrai, la Logitech UE Boombox est même magique de ce point de vue. Le volume possible suffit à sonoriser une pièce de taille moyenne, c’est déjà étonnant. Et que dire du rendu si ce n’est qu’il est exceptionnel au regard de la taille. Tous les registres du son sont bien présents avec un médium/aigu aéré et précis. Pour autant, il y a aussi du grave, et même beaucoup, avec un rendu légèrement chaleureux mais sans excès. Il suffit de faire un test à l’aveugle avec un passionné du son qui dira invariablement que le son provient d’une chaîne déjà conséquente. Alimentée par batterie, la Boombox offre une autonomie qui avoisine les six heures. Le Bluetooth permet une connexion sans fil à de nombreux appareils nomades et surtout aux smartphones qui en sont tous dotés. La communication s‘établit en quelque secondes avec une manipulation simple dans les réglages du téléphone. Et pour ne rien gâcher, l’esthétique est également réussie avec une grille courbe en métal du meilleur effet. la Boombox est donc un peu le compromis parfait pour écouter de la musique dans de bonnes conditions partout dans la maison et en déplacement.

– Type : enceinte semi-nomade Bluetooth sur batterie
– Prix : 250 eurosouverture-07.jpgVous avez un iPhone ou un smartphone Android de dernière génération et la photo se résume pour vous à documenter pour avoir des souvenirs, contentez-vous en. Vous avez déjà un compact qui a moins de trois ans et qui fait des photos correctes avec les mêmes ambitions personnelles, gardez-le. Les dernières productions en matière de compacts entrée de gamme réussissent l’exploit d’être moins bons que la génération précédente par l’emploi de capteurs minuscules où les pixels s’entassent en masse. En revanche si la photo vous intéresse vraiment et même si la technique vous rebute, le numérique a tout ce qu’il faut pour vous. Déjà, il faut bien comprendre que les fabricants vendent mal le fait que la photo actuelle ne nécessite aucune compétence technique particulière. Déjà le terme de compact expert peut rebuter alors qu’il n’y a aucune raison. Quel que soit l’appareil aussi sophistiqué soit-il, il y a toujours un mode tout automatique et il suffit de cadrer et d’appuyer sur le déclencheur. Si vous êtes créatif, rien ne vous empêche de faire des photos sublimes sans toucher à aucun réglage. Et si d’aventure en chemin vous vous intéressez à la technique, l’appareil vous permettra d’évoluer en même temps. Il n’y a donc aucune raison de se priver d’un appareil de qualité juste par manque de savoir-faire technique. La photo, c’est une forme d’expression artistique et maitriser la technique peut aider mais ce n’est pas un prérequis.

Plus petit ou plus gros

En revanche, la photo est toujours affaire de compromis. L’appareil idéal n’existe pas et en fonction de vos moyens et de l’encombrement acceptable pour vous, il faudra faire de choix. Si vous aimez la photo sur le vif et que vous voulez toujours avoir un appareil de qualité sur vous, le compact expert s’avère idéal. Certes, son zoom reste généralement limité mais il offre désormais une bonne qualité d’image dans un encombrement très réduit. Si un tel appareil ne couvre pas assez de situations pour vous et que vous voulez encore plus de qualité, il faudra passer à l’hybride qui enfin allie encombrement réduit à superbe qualité. Ce sera d’autant plus vrai si vous acceptez d’utiliser des objectifs à focale fixe. Mais même les zooms ont fait des progrès et chez Sony et Panasonic ils sont motorisés pour un encombrement réduit au repos. Enfin, si vous acceptez de vous encombrer un peu plus, le reflex demeure inégalé en termes de visée et d’universalité. De plus, il est devenu très abordable avec aussi des objectifs de qualité qui le sont aussi désormais.

Sony RX100 : compact d’exception

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Avec le Sony RX100, Sony a redéfini le compact expert. Doté d’un grand capteur très sensible, il est surtout équipé d’un zoom de grande qualité et très lumineux allant du grand angle au petit téléobjectif. Malgré ces éléments, l’appareil demeure très compact et très léger ce qui constitue un réel exploit d’ingénierie. Tout en métal, la finition est exemplaire, c’est un bel objet qui fait envie. L’ergonomie est à l’avenant avec notamment une bague autour de l’objectif à laquelle il est possible d’attribuer différentes fonctions. Comme sur tout compact, la visée se fait par l’écran arrière qui est résolu et contrasté ce qui aide beaucoup à la prise de vue et permet de se rendre compte immédiatement si une photo est réussie ou non. La qualité d’image est vraiment bonne en toute circonstance. Il n’y a qu’à pleine ouverture que les coins sont parfois un peu affectés mais sinon quelle que soit la focale, le cliché est net et détaille à souhait. En basse lumière, le constat reste le même. Le RX100 peut aussi faire office de caméscope haut de gamme avec un mode vidéo Full-HD franchement convaincant pour des séquences fluides et détaillées. Il est même possible de zoomer en filmant.

– Type : compact expert
– Zoom : 28-100 mm en équivalent
– Poids : 240 grammes
– Prix : 600 euros

Olympus OMD EM-5 : le meilleur compromis

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Faire revivre la lignée des OM était un pari osé mais finalement remporté. Le design est agréable, la finition d’un haut niveau et la prise en main rassurante bien que des loups ergonomiques demeurent. En revanche sur le plan de la qualité de l’image, l’EM-5 ne fait aucune concession. L’autofocus est très rapide en plein jour et la stabilisation est vraiment efficace. Sans parler de la douceur du déclenchement. Les images sont douces, légèrement saturées et surtout les tons de peau sont parfaitement respectés. La colorimétrie d’Olympus est exemplaire et fiable dans la plupart des circonstances, même en intérieur sur des tons chauds. Si l’image est juste derrière celle du X-E1 de Fujifilm, Olympus place pour la première fois un boîtier 4/3 en concurrence directe avec les ténors du segment reflex expert APS-C. Le large parc optique et la toute récente sortie du Panasonic Lumix 12-35 mm f/2,8 permet d’utiliser l’OMD dans un cadre amateur très éclairé d’autant plus aisément que sa montée en sensibilité se fait sans encombre jusqu’à 3 200 voire 6 400 ISO à condition d’accepter le grain. Le viseur est clair et suffisamment défini. Surtout sa dynamique le rend utilisable en intérieur comme en extérieur même si son dégagement oculaire est un peu juste. Pour finir, nous avons aimé l’écran tactile OLED qui assure non seulement de bons angles de vision mais aussi une réactivité appréciable en visée et en vidéo.

– Type : hybride
– Zoom : 14-42 mm livré en kit
– Poids : 373 grammes
– Prix : 1 000 euros

Fujifilm X-E1 : l’appareil passion

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Fujifilm s’est particulièrement distingué depuis quelques années en lançant une gamme X Premium destinée au photographe passionné. Et ce X-E1 en est un peu l’aboutissement. Bien que l’encombrement soit vraiment contenu, il est doté d’un capteur grand format sans filtre passe-bas. Derrière ce terme un peu barbare se cache un élément filtrant pour éviter que des lignes courbes apparaissent aléatoirement sur les photos. Fujifilm peut s’en passer car le capteur a été conçu de manière à ce que ce phénomène ne se produise pas. Cela améliore grandement la qualité d’image qui présente un piqué et des détails au-delà de ce que peut offrir un reflex grand public alors que le poids du Fuji X-E1 n’est que de 300 grammes ! Le viseur est un modèle électronique mais en technologie OLED. S’il n’égale pas une visée reflex, c’est le premier qui peut réellement se targuer d’offrir une vision de qualité et qui permet de cadrer précisément. L’écran arrière est un peu décevant. Il est petit et peu résolu mais sinon de bonne qualité. L’agencement des commandes est bien pensé mais l’ergonomie manque de personnalisation. Le Fujifilm X-E1 est également un bel appareil qui mêle habilement le métal et le similicuir pour un aspect vintage qui rappelle la photo d’antan. Accompagné de l’optique fixe 35 mm, la compacité est maximale mais pour un usage plus universel, on préféra le zoom standard 18-55 mm qui est certes assez encombrant mais qui offre une qualité optique exceptionnelle.

– Type : hybride
– Zoom : 27-84 mm en équivalent
– Poids : 300 grammes (boîtier nu)
– Prix : 1 400 euros (kit avec zoom)

Canon 650D : reflex tactile

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Le reflex souffrait un peu d’une image rétrograde mais Canon l’a rajeunit en dotant son nouveau boîtier expert d’un grand écran orientable et tactile très résolu. Il permet déjà de juger la photo prise. De plus en mode album, il est possible de zoomer avec deux doigts comme sur un smartphone. Le tactile sert aussi à naviguer dans les menus et surtout à faire le point sur un endroit précis. D’ailleurs, le mode de visée par l’écran arrière a été largement amélioré avec une bonne réactivité ce qui profite aussi à un mode vidéo très convaincant qui permet de zoomer en filmant. La qualité d’image est logiquement très bonne car le grand capteur s’avère sensible et permet de prendre des photos parfaites dans la pénombre. L’ergonomie en constante progression chez Canon s’avère satisfaisante également et toutes les commandes tombent naturellement sous les doigts. L’autofocus se contente de neuf collimateurs mais s’avère précis et rapide en toute circonstance. Ce Canon 650D est donc un reflex très réussi qui associe habilement la tradition à la nouveauté. Il faudra juste éviter de l’associer au zoom de base proposé en kit qui ne lui rend pas justice. Le zoom Canon EF-S 17-85 constitue un meilleur choix.

– Type : reflex
– Zoom conseillé : Canon EF-S 17-85 mm IS USM
– Poids : 575 grammes
– Prix : 600 euros (boîtier)

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Les Plus

  • Connexion Bluetooth v3.0 avec codec AAC
  • Des performances sonores hors norme
  • Très bon confort

Les Moins

  • Pochette de rangement pas assez luxueuse
  • La connexion NFC demande un certain coup de main
  • Prix élevé

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